Présent samedi au tirage au sort de l’Euro-2024 en l’absence du sélectionneur Didier Deschamps, opéré récemment du dos, l’entraîneur adjoint Guy Stéphan a estimé que l’Autriche, versée dans le groupe de la France avec les Pays-Bas et un barragiste, était une nation «sous-cotée» aux individualités redoutables.

Vous le sentez comment ce groupe?Guy Stéphan: «On le saura le 25 juin (après le dernier match de groupe des Bleus, ndlr). Plus sérieusement, on a deux adversaires connus et un autre inconnu. On connait bien les Pays-Bas et ils nous connaissent aussi, c’est une grande nation du foot, 6e du classement Fifa. On les a déjà joués et on les a battus mais il n’empêche que c’est une équipe de qualité, qui sera revancharde contre nous. Les Autrichiens sont sous-cotés, ils ont des individualités avec David Alaba du Real Madrid, Sabitzer de Dortmund, Danso que l’on connaît bien chez nous et qui est un véritable guerrier derrière. Ils ont de bons joueurs. On avait souffert là-bas et on avait fait match nul en Ligue des nations (en 2022, ndlr). Maintenant, on a évidemment l’ambition de passer tout en respectant les adversaires.»

Avez-vous eu Didier Deschamps au téléphone pour savoir ce qu’il pense du tirage?«Je l’ai eu au téléphone. Il va mieux, il pense à peu près la même chose, qu’il faut respecter les adversaires et faire preuve d’humilité mais évidemment que l’on est ambitieux et vu ce que l’on a fait ces derniers mois et années, on veut aller le plus loin possible. Mais jouons d’abord les trois premiers matches et souvent le premier lance la compétition donc il faudra bien le réussir.»

La priorité désormais est de planifier la préparation et de trouver le camp de base?«Il y a beaucoup de choses à voir. Il va falloir valider le camp de base. On a une idée du camp de base mais tant que ce n’est pas validé, on ne peut pas en parler. Les critères sont les mêmes qu’au Qatar, un hôtel confortable, sans être luxueux, un terrain d’entraînement proche, à dix minutes, un quart d’heure maximum, avec une bonne pelouse.»