Loin des yeux… mais toujours pas près du cœur. Neymar n’est jamais réellement entré dans le cœur des supporters parisiens, ce n’est pas franchement un secret. Le torchon a réellement brûlé en 2019, deux ans après son arrivée au PSG, quand le Brésilien a demandé à quitter le club de la capitale pour rentrer à Barcelone. Sauf que le Barça n’avait pas les moyens de ses ambitions. «Ney» s’était copieusement fait insulter lors de son retour au jeu, contre Strasbourg. C’est néanmoins lui qui avait délivré les Parisiens d’un retourné du gauche (victoire 1-0). «À partir de maintenant, je jouerai tous les matches comme si c’était à l’extérieur», avait-il dit. Ensuite, il y a eu des hauts – comme la finale de Ligue des champions en 2020 à Lisbonne – et des (nombreux) bas. À la fin de la saison dernière, alors que tout partait à vau-l’eau sur le terrain… sans Neymar, blessé, certains supporters ont été jusqu’à insulter l’ex-Barcelonais devant son domicile. La suite, on la connaît : Neymar est parti à Al-Hilal pour 90 M€.

Samedi, lors de PSG-Lens (3-1), les membres du Collectif Ultras Paris ont eu une petite pensée pour leur ancien numéro 10. Évidemment, ce n’était pas pour lui souhaiter bonne route… On a ainsi pu voir ce message sur une banderole déployée côté Auteuil en seconde période : «Neymar : finally rid of the rude». Ce qu’on pourrait traduire par : «Neymar : enfin débarrassé du grossier» ou du «mal élevé».

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D’ailleurs, Neymar n’est pas le seul à avoir eu droit à sa banderole. Comme on l’a vu fleurir ici et là sur les réseaux sociaux, certains fans parisiens ont délivré le même message à l’endroit de Leo Messi, devant le Drive Pink Stadium, le stade de l’Inter Miami, son nouveau club en MLS : «Messi : finally rid of the rude». Pas de jaloux. Les deux anciens compères à Paris et à Barcelone sont vus comme des symboles des récents échecs parisiens. En plus, le champion du monde argentin ne manque jamais une occasion de décrire le calvaire qu’il aurait vécu sur les bords de la Seine. Une chose est sûre : les Ultras du Paris Saint-Germain ne regretteront ni l’un, ni l’autre.