Quatre ans après la France, ce sont l’Australie et la Nouvelle-Zélande qui accueillent la Coupe du monde féminine de football, du 20 juillet au 20 août. Le décalage horaire n’empêchera pas de suivre les matches, dans l’Hexagone ou ailleurs. Horaires, diffusion, calendrier : tout ce que vous devez savoir sur le Mondial 2023.

Les premiers matches auront lieu ce jeudi 20 juillet avec la Nouvelle-Zélande contre la Norvège (9h heure de France métropolitaine). Les huitièmes de finale débuteront le 5 août. La finale aura lieu le dimanche 20 août à midi.

France Télévisions et M6 se partageront l’intégralité de la diffusion du Mondial, qui sera donc en clair. Pour les horaires, beaucoup de matches auront lieu le matin ou le midi pour la France. Mais certains seront en plein milieu de la nuit, dont un quart de finale à 3h du matin. Aucun match ne débutera après 14h heure de France métropolitaine.

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Le format sera le même que celui de la Coupe du monde masculine : huit groupes de quatre équipes qui s’affrontent chacune une fois entre elles. Les deux premières de chaque groupe sont qualifiées pour les huitièmes de finale. Le tableau étant déjà connu, les Bleues, si elles se qualifient, savent déjà qu’elles croiseront avec le groupe H de l’Allemagne, la Corée du Sud, la Colombie et le Maroc.

Les Bleues, placées dans le groupe F, joueront leurs trois matches de la phase de poules à midi heure de France : contre la Jamaïque le dimanche 23 juillet, le Brésil le samedi 29 juillet et le Panama le mercredi 2 août. Leur éventuel 8e de finale aura lieu le mardi 8 août, à 8h ou 13h. Le Brésil, 8e nation au classement Fifa, est un poids lourd. Pas la Jamaïque (43e) ni le Panama (52e).

Demi-finaliste à l’Euro l’an dernier, la France fait partie des favorites. Mais pas forcément du premier lot. L’Allemagne, battue en finale, et l’Angleterre, championne d’Europe, visent le sacre mondial. La Suède, autre demi-finaliste, a aussi ses arguments. Mais toutes ces nations le savent : l’épouvantail est américain. Les États-Unis, N.1 au classement Fifa, ont remporté les deux dernières éditions.

Le match entre la France (5e nation au classement Fifa) et le Brésil (8e) s’annonce périlleux. Il sera le deuxième des trois de la phase de groupes. Le perdant, s’il y en a un, pourrait donc être en danger d’élimination. Pareil pour l’opposition entre les États-Unis et les Pays-Bas, remake de la finale de 2019. Gare aussi au duel entre Canadiennes (7es) et Australiennes (10es). Ces dernières joueront à domicile, à Melbourne.

77e nation mondiale, la Zambie figure pourtant parmi les 32 équipes de la Coupe du monde. Ce sera son premier Mondial, un an après une troisième place à la Coupe d’Afrique des Nations. Il lui faudrait un miracle pour sortir du groupe C qui inclut l’Espagne (6e au classement Fifa), le Japon (11e) et le Costa Rica (36e).

L’équipe de France ne manque pas de grands noms avec ses Lyonnaises, dont la capitaine Wendie Renard et la meilleure buteuse de l’histoire des Bleues, Eugénie Le Sommer (89 buts en 179 sélections). Les États-Unis débarquent avec la Ballon d’Or Megan Rapinoe et sa compère Alex Morgan, alors que le Brésil sera emmené par l’inoxydable Marta, 37 ans, qui disputera sa sixième Coupe du monde.

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Lancé en 1991, le Mondial féminin ne compte «que» huit éditions. La moitié a été remportée par les États-Unis (1991, 1999, 2015, 2019). L’Allemagne a été sacrée deux fois (2003, 2007), la Norvège une fois (1995) comme le Japon (2011).

Les joueuses d’Hervé Renard auront à cœur de faire aussi bien, voire mieux que celles de Bruno Bini en 2011. Lors du Mondial allemand, la France de Laura Georges, Louisa Necib et Sonia Bompastor avait atteint les demi-finales. Les États-Unis avaient alors pris le meilleur (1-3). Les deux rescapées de cette épopée ? Wendie Renard et Eugénie Le Sommer.