«J’avais laissé mon téléphone dans la cuisine et la sonnette de ma porte ne fonctionnait pas. (Les contrôleurs) ont essayé de m’appeler mais je n’ai pas su répondre… Ce n’est pas très cool, bien sûr mais j’ai été testé deux jours plus tard. J’ai finalement été testé mais ce n’est pas chouette d’avoir manqué un contrôle. C’est une chose que je garde en tête pour m’assurer que ça n’arrive plus jamais», a révélé Jonas Vingegaard au média danois Ekstra Bladet dont les déclarations ont été reprises par Cyclingnews et la Rtbf.

Vainqueur d’un contre-la-montre supersonique qui avait réveillé les soupçons lors du dernier Tour de France à Combloux, le Danois résume : «C’est une bonne chose d’être testé tout le temps. Cela aide d’une certaine façon. Mais même si on est testé négatif ça sonne creux d’une certaine manière car les coureurs d’il y a 20 ans étaient également testés négatifs. D’une manière ou d’une autre, les coureurs peuvent encore tricher. C’est pour ça que je ne veux pas dire  »Je suis le coureur qui a été testé le plus souvent ». Je n’ai jamais été testé positif mais à l’époque ils ne l’étaient pas non plus et les gens vont certainement penser qu’on utilise les mêmes subterfuges qu’avant.»

Conscient que le cyclisme porte le poids «de ce qu’il s’est passé il y a 20 ou 30 ans», Jonas Vingegaard assure : «C’est important de parler du passé. C’est en continuant à en parler qu’on augmente les chances que cela ne se reproduise plus. C’est une sorte de prévention.» Et de conclure : «Je ne prends rien et je pense que le reste du peloton est clean aussi. Si je peux gagner deux fois le Tour de France sans rien prendre, j’ai de bonnes raisons de croire que tous les autres coureurs ne prennent rien d’interdit non plus.»