Suivre les traces dePogacar et Vingegaard, le coureur de la formation Groupama FDJ, Lenny Martinez en rêve. Quatre victoires, une deuxième place derrière Jonas Vingegaard au Gran Camino, une septième place au Tour de Catalogne: le grimpeur de poche (1,68 m, 52 kg) réalise, à 20 ans, un début de saison – sa deuxième seulement au niveau professionnel – au-delà de ses propres attentes.
«Je ne m’attendais pas à scorer autant. Cet hiver, les données étaient bonnes mais je ne me sentais pas au-dessus du lot à l’entraînement. Mais dès que j’ai commencé les premières courses j’ai vu que ça répondait bien», explique-t-il dans un entretien à l’AFP. «Forcément, quand on marche bien, on se fixe des objectifs un peu plus élevés. L’idée était de faire Top 10 en Catalogne, Top 10 en Romandie, Top 10 sur un grand Tour. Je me dis que je peux peut-être faire un peu mieux encore», ajoute-t-il à la veille du Tour de Romandie où il emmènera son équipe aux côtés de David Gaudu.
«Dans une carrière c’est un objectif. Mais pour l’instant je n’ai pas le niveau encore pour gagner des courses comme le Tour de Catalogne. Ce sont des vainqueurs de Grand Tours qui les gagnent (Pogacar cette année, NDLR), donc c’est assez compliqué.» a déclaré le coureur français.
Il se sent encore «loin» de coureurs comme Vingegaard auquel il a pu résister sur une étape au Gran Camino «mais je sais que sur le Tour de France ça ne serait pas la même chose». «Vingegaard, Pogacar, ils sont vachement inspirants. Ce sont eux que je regarde. Ils me motivent pour essayer de m’en rapprocher», dit Martinez qui travaille aussi le contre-la-montre, un exercice indispensable pour les coureurs de classement général et qui lui plaît parce qu’il «ressemble un peu à l’effort d’un grimpeur, linéaire dans un col».