Florence Hardouin, ex-directrice générale de la Fédération française de football mise à pied en janvier et mis en cause dans la synthèse de la mission d’audit sur la FFF sur ses méthodes de management, n’était pas présente ce mardi à l’entretien préalable à son licenciement, indique RMC. La dirigeante n’était, selon le média, «psychologiquement pas prête à revenir dans les locaux de la FFF ». Florence Hardouin redouterait notamment de recroiser Noël Le Graët dans les locaux de la «3F» avec qui elle entretient des relations orageuses.
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Une guerre ouverte oppose le patron du football français, mis en retrait de son poste, à la femme qu’il a lui-même nommée n°2 de l’institution en 2013. Les conclusions du rapport ont été accablantes pour les deux collaborateurs. Florence Hardouin a été décrite comme une directrice générale «engagée» mais dont les méthodes « brutales et le comportement jugé erratique ne lui permettent plus d’exercer une autorité reconnue.»
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Florence Hardouin n’avait aucune obligation de se rendre à cet entretien. Elle devrait bientôt recevoir une note écrite de son licenciement. Une notification que l’ancienne escrimeuse et ses avocats comptent bien dénoncer. Le clan Hardouin prépare activement une contre-attaque, en s’en prenant notamment à Le Graët.
Le 16 février, sa conseillère en communication, Dominique Rouche, avait dévoilé quelques échanges passés entre Hardouin et Le Graët, assurant dispose de preuve de harcèlement moral et sexuel : «Un jour, il lui a dit : « Vous me plaisez bien dans votre petit pantalon blanc », une autre fois : « Mon médecin estime que j’irais mieux si je me tapais une grande blonde. » Un soir, alors qu’elle refusait de dîner avec lui prétextant un rendez-vous, il lui a lancé : « Faites-vous bien baiser par votre mec ! » Et ce genre de propos, il y en a pléthore. Il y a eu aussi des humiliations devant tout le monde. Un jour, il lui a lancé : « Tu m’emmerdes, grande conne ! » Il la tutoyait quand il était alcoolisé, sinon il la vouvoyait.»