La rivalité entre Brésiliens et Argentins a pris une tout autre tournure mardi soir au stade Maracana de Rio de Janeiro. Quelques minutes avant le coup d’envoi du match entre le Brésil et l’Argentine, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, et qui a vu l’Albiceleste s’imposer 1-0 face à la Seleção, de violents affrontements ont eu lieu en tribunes entre les supporters des deux équipes au moment des hymnes. Suite à cela, la rencontre a été retardée de quasiment une demi-heure. Pour apaiser les tensions, Marquinhos est allé s’adresser aux fans auriverdes en tribunes. Emiliano Martinez a quant à lui voulu défendre les supporters argentins face au traitement violent de la police brésilienne présente dans l’enceinte. Suite aux débordements, les champions du monde sont rentrés au vestiaire.

À l’issue de la rencontre, leur capitaine Lionel Messi, n’a pas mâché ses mots concernant ces tristes événements. «On a vu comment ils frappaient les gens, comme ce qui s’est passé lors de la finale du match de la Copa Libertadores où ils tapaient avec des bâtons. Il y avait des joueurs qui y avaient des familles dans ces tribunes. Vous pensez à votre famille, vous ne savez pas ce qui se passe et vous êtes plus concentré là-dessus que sur le jeu», a déclaré l’ancien joueur du PSG au micro de la télévision argentine, avant d’ajouter : «J’ai décidé qu’on devait rentrer au vestiaire parce que c’était le moyen de tout calmer. Un malheur aurait pu arriver. Quand tout s’est calmé, nous avons décidé d’entrer, de demander comment allait la famille, de nous renseigner un peu sur tout. Ensuite, nous sommes sortis pour jouer.

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Sur le terrain, «La Pulga» n’a pas livré une grande prestation et a été remplacée à la 77e minute de jeu par son sélectionneur Lionel Scaloni. L’attaquant de l’Inter Miami a tenu à rassurer sur son état de forme. «J’ai le temps de me rétablir et de commencer bien l’année. Je vais me préparer pour faire une grande année, avec une bonne pré-saison à partir de zéro. J’ai une gêne aux adducteurs depuis quelque temps.»