Yannick Bru (manager de Bordeaux-Bègles, vainqueur des Saracens (45-12) et qualifié en quart de finale de la Champions Cup): «Le verrou a été dur à faire sauter. 10-0 à la mi-temps, ça sentait quand même le scénario catastrophe avec trois ou quatre essais refusés, l’arbitre a toujours raison… Mais on a été constant dans l’effort et finalement les Saracens ont craqué. C’était un match complètement différent (de celui de janvier, victoire large 55-15) qui s’est débloqué à partir du moment où les Anglais ont un petit peu lâché l’affaire.
À la pause, j’ai dit aux joueurs de continuer à respecter le plan, de continuer de mettre la même intensité, de jouer chaque minute comme si c’était la dernière. On fait un début de 2e mi-temps un peu stressant car ils ont l’opportunité de revenir à 10-3, ils loupent une pénalité et nous laissent dans un scénario assez confortable. Mais ça a été un match dur, nerveusement, physiquement, dans l’intensité. Le score ne reflète pas l’écart entre les deux équipes mais il reflète notre esprit d’entreprise qui a été supérieur à celui des Saracens. Nos mecs sont mâchés mais heureux, on prend.»