« Je suis gonflé à bloc, avec l’ensemble des joueurs qui ont toujours le sourire à Clairefontaine. Ce lundi est une journée de transition et on va basculer rapidement sur vendredi pour être dans le vif du sujet et à fond sur cette phase de qualification. Je le répète, les Pays Bas ont beaucoup de qualité. Il faudra être performant d’entrée puis enchaîner contre l’Irlande (lundi). Sur ce stage, on a deux matches de haut niveau au programme. Il faut être obnubilé par cet objectif sur la saison civile. On ne doit pas penser qu’on est déjà qualifié.

« (Il coupe le journaliste) Je suis désolé, ce qui m’intéresse c’est devant nous. Le goût de la finale, la défaite, cela appartient au passé et j’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer. Je ne veux pas perdre de temps sur ces sujets-là. »

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« On m’a déjà posé la question sur ce sujet. Je vais utiliser ces premiers jours de rassemblement pour en discuter avec les joueurs concernés. Kylian (Mbappé) fait partie de ces joueurs-là, vous en saurez plus jeudi, veille de France-Pays-Bas. (La liberté de ton de Mbappé est-elle problématique) S’il a une qualité, en plus de toutes les autres, c’est qu’il est très habile dans la communication. Je ne peux pas vous en dire plus, parce que je n’ai pas décidé aujourd’hui. (Si le futur capitaine fera toutes les conférences de presse d’avant-match comme Lloris) Cela peut évoluer. C’est une composante. (Son timing de l’annonce) Je n’ai pas d’obligation, ce sera pour le match de vendredi, dans les jours qui viennent. Ne commencez pas à parler de déçus ou quoi que ce soit. Comme pendant la Coupe du monde, avec l’absence de leaders, il y aura une répartition nouvelle avec l’arrêt de carrière d’Hugo (Lloris) et Raphaël (Varane). Ce sera toujours dans l’intérêt commun de l’équipe que tout le monde tire dans le même sens. (Mbappé capitaine PSG… et des Bleus) Cela va devenir une torture (rires)… Je plaisante, ce n’est pas un sujet sensible. Il n’y a pas cinq joueurs concernés. Ce n’est pas anodin d’être capitaine des Bleus. Surtout après Hugo (Lloris) qui a fait 10 ans, il y a une responsabilité à avoir, dans le groupe, le fonctionnement, cela doit se faire naturellement. »

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« Évidemment que le poste de numéro 1 ce sera Mike Maignan, il y aura une hiérarchie, c’est important qu’elle y soit. Ce sera celle d’aujourd’hui, est-ce que ce sera celle de juin ? Je ne sais pas. Je vais avoir une discussion avec les trois gardiens (Maignan, Areola, Samba). Une certitude, Mike aura la responsabilité d’être numéro un. »

« C’est une option (4-2-3-1 ou 4-3-3) qui a été bonne et peut être réutilisée. Antoine (Griezmann) a cette capacité d’être un milieu offensif, mais avec son volume il peut être intégré dans le milieu de terrain. Ce sont des équilibres, on a fait de bonnes choses comme ça pendant la Coupe du monde. C’est une option intéressante. Antoine rejoue dans cette position-là, mais aussi en 2e attaquant. »

« Il est plus reconnu à l’extérieur (qu’en France), et forcément sa présence à la Coupe du monde joue en sa faveur. Il a continué sa progression pour confirmer avec son club. Évidemment, il a encore plus d’arguments en sa faveur (pour être titulaire) qu’il n’avait avant la Coupe du monde. »

« Elle est gentille sa question (rires). C’est prévu (que les joueurs soient là). Ce n’est pas moi qui gère ça, ce n’est pas de mon ressort. C’est une demande de la FFF, il y aura des choses de prévues. Je serai amené à les voir ou pas, c’est toujours un peu problématique autour des matches. On se devait de le faire vis-à-vis de ces joueurs-là. On veut faire en sorte que ce soit bien fait. (S’ils seront tous là) Je n’ai pas la réponse, ce n’est pas moi qui envoie les invitations. Ce n’est pas de mon ressort. »