Le céiste français Nicolas Gestin, 23 ans, est devenu vendredi vice-champion du monde de slalom sur le bassin olympique de 2012 à Lee Valley dans le nord de Londres, à neuf mois des Jeux olympiques 2024 de Paris.

Nicolas Gestin a réalisé un parcours sans-faute en 98 sec 58/100e en finale et a échoué à un peu plus d’une seconde du Slovène Benjamin Savsek (97.40), champion olympique en titre. Il a devancé pour quelques dixième de secondes l’Italien Paolo Ceccon (98.90) qui complète le podium à la troisième place.

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«Ce qui est bien, c’est que j’ai travaillé toute l’année pour produire la navigation sur l’échéance terminale, je ne le concrétise pas totalement parce que c’est l’argent, mais je la prends avec un grand sourire», a commenté le céiste de Quimperlé.

Qualifié pour la finale avec le huitième temps des demi-finales (les dix premiers passent en finale), le Breton s’est élancé en début de finale et a dû attendre de très longues minutes avant la délivrance du podium.

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S’il assure à la France la place pour les Jeux olympiques en 2024, il devra encore lutter en interne pour décrocher la place nominative, avec un important test dans deux semaines sur le bassin de Vaires-sur-Marne (5-8 octobre) qui accueillera les épreuves de canoë-kayak aux Jeux l’an prochain dans l’est de la région parisienne.

«Il y a Paris qui arrive, on a tous ça en tête quand on se lève le matin. Le gars devant, c’est un costaud, j’aurai à coeur d’aller le chercher l’année prochaine, pour sûr», a-t-il ajouté.

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Il apporte au passage un quota de qualification olympique à la France en C1 hommes. Tout comme Marjorie Delassus, dixième de la finale femmes.

Épreuve traditionnellement forte de l’équipe de France aux Jeux olympiques, le canoë monoplace en slalom a rapporté à la France quatre titres olympiques depuis 2000 (Tony Estanguet en 2000 à Sydney, 2004 à Athènes et 2012 à Londres, et Denis Gargaud en 2016 à Rio).