HAUTS
Après avoir presque tout raté pendant 90 minutes, l’attaquant du FC Nantes Mostafa Mohamed a finalement marqué le but de la qualification pour les Pharaons. Que ce soit de la tête ou du pied, il a manqué de tranchant dans le dernier geste tout au long de la rencontre et aurait pu s’en vouloir en cas d’élimination. Mais à la 93e minute de jeu, le numéro 19 a bien choisi son moment : il en a voulu plus que tout le monde sur cette course, s’est bien emmené le ballon et a lobé magnifiquement Vozinha pour offrir à son pays un billet pour les huitièmes, et pour décrocher un sourire à Salah en tribunes.
C’est lui qui a sonné la révolte pour l’Égypte. Il a pourtant démarré sur le banc, mais une fois rentré, le numéro 7 égyptien a été irréprochable dans son attitude. À peine rentré, il se montrait déjà et se procurait la première occasion. Cinq minutes plus tard, il égalisait et redonnait espoir aux Pharaons, grâce à un superbe enchaînement, contrôle pied droit, reprise pied gauche dans un angle fermé. On l’aura même vu jouer les ramasseurs de balle pour gagner du temps là où les Capverdiens essayaient d’en perdre. C’est ce qu’on appelle un vrai «super-sub».
flops
Il devait être le meneur des Black Stars, le joueur du Havre a tout gâché. Et ce alors que les Ghanéens menaient 2-0 très tranquillement grâce à deux penalties de son frère Jordan. Tout a basculé à la 90e, lorsque le numéro 10 laisse sa main traîner là où il ne faut pas, provoquant un penalty pour le Mozambique. Penalty transformé par Catamo. Et dans la foulée, Mandava inscrivait un but insignifiant pour le Mozambique, mais qui pourrait coûter cher au Ghana, troisième du groupe avec deux points (le classement ici) et désormais tout proche de l’élimination.
Y a-t-il une corrélation directe avec les incidents survenus lors de la gifle infligée par la Guinée équatoriale à la Côte d’Ivoire ? En tout cas, les tribunes étaient bien vides et cette rencontre pourtant décisive pour la qualification en huitième de finale. Pour rappel, la débâcle subie par les Éléphants a causé des dégâts aussi en dehors des terrains. Les joueurs ont été attendus à l’entrée des vestiaires par des Ivoiriens en colère, Frank Kessie a même été blessé. Drôle de tournure pour une compétition qu’on qualifiait de «CAN de l’hospitalité».