HAUTS

Dominer n’est pas gagner. Plus que jamais, ce dicton a montré toute sa vérité lors de l’élimination de l’Algérie (1-0) et de la défaite du Burkina Faso (2-0). Pendant la grande majorité du match, les Fennecs ont eu le ballon, mais leurs 75% de possession étaient stériles. La Mauritanie avait un plan et celui-ci a fonctionné car ce sont les Mourabitounes qui ont été les plus dangereux, notamment en contre-attaque. Les Mauritaniens étaient même plus proches du 2-0 que du 1-1. Dans l’autre rencontre, même scénario. Avec 20 frappes à 6, les Burkinabés ne sont pas parvenus à inscrire le moindre but, face une équipe angolaise bien en place et concentrée sur son braquage. Comme quoi, rien ne sert de dominer, il suffit de marquer.

Pendant que les 10 autres joueurs algériens rongeaient leur frein, le seul qui a apporté le danger s’appelait Adam Ounas. Jusqu’à l’heure de jeu, le Lillois a créé la majorité des actions vertes et blanches, comme sur cette frappe osée au quart d’heure de jeu, ou avec un centre précis pour Aouar, incapable de marquer. À la 60ème, Belmadi a eu la mauvaise bonne idée de sortir son offensif le plus tranchant. Ounas a quitté le terrain et le semblant de créativité algérien avec.

flops

Placé sur le banc de touche au coup d’envoi de la rencontre, Djamel Belmadi est vite revenu sur sa décision et a fait rentrer le capitaine des Fennecs à la mi-temps. Le Joker algérien n’a pas apporté l’impact attendu sur le jeu algérien. 45 minutes, aucun tir et quelques ballons perdus plus tard, le changement réalisé a fait l’effet d’un pétard mouillé. Riyad Mahrez rentre aux vestiaires avec la queue entre les jambes et l’élimination au premier tour en travers de la gorge.

Traoré, Ouattara, Badolo et compagnie s’y sont tous essayés, mais aucun n’a trouvé la faille dans la défense Angolaise. Malgré un nombre abondant d’occasions, les Burkinabés ont buté à maintes reprises, 20 frappes pour 3 tentatives cadrées, mais surtout 11 tirs bloqués. Bertrand Traoré pour ne pas le citer, en a été l’exemple type. L’ex-Lyonnais a souvent manqué son dernier geste et a symbolisé le manque d’inspiration de son équipe. Punis sur coup de pied arrêté contre le cours du jeu (36’), ils sont tombés dans le piège tendu par les Palancas Negras.