Sa sélection : «Le choix, c’est toujours difficile, mais pour ma part, avoir la chance d’entraîner des filles de ce niveau ne facilite pas les choses. L’objectif d’une liste large, c’est qu’on a une préparation très longue et l’évaluation de certaines joueuses, on a besoin de construire une équipe à la hauteur de l’événement.»
L’absence de Sandrine Gruda : «C’est une joueuse exceptionnelle, elle a toujours porté le maillot de l’équipe de France avec beaucoup d’engagement. Ça n’a pas été une décision facile pour moi… On a essayé de respecter la joueuse, qui a apporté beaucoup en équipe de France. Je l’ai rencontrée. Je sais bien que c’est un événement important pour elle. Mais j’ai fait les choix sur la performance. Pas sur l’individu. On a essayé de construire une équipe avec la meilleure alchimie possible. Ça n’a pas été facile de lui annoncer.»
Un groupe très jeune, et encore plus sans Gruda : «L’expérience est un facteur important de performance mais pas le seul. Il y a quand même des joueuses expérimentées et on va essayer de combler ce manque avec notre vécu depuis deux ans. En croisant toutes les combinaisons possibles, le choix qui s’imposait à moi était celui-là.»
Le TQO en Chine comme base : «On a eu la chance de faire un TQO de haute volée et ça a effectivement influé sur notre décision. Ça a été un rendez-vous important.»
Olivia Epoupa encore absente : «Elle n’est plus en sélection depuis deux ans. J’ai toujours dit qu’elle est éligible. On utilise d’autres joueuses qui ont apporté satisfaction par rapport à mes attentes.»
Les incertitudes liées aux états de forme : «Ça dépend comment on le voit, certaines ont eu beaucoup de repos du coup (sourire). Avoir une préparation longue et un premier bloc basé sur le travail de régénération va permettre de ramener tout le monde au même niveau. Mais le suivi physique, les voyants sont presque au vert. On a espoir d’avoir tout le monde apte le 6 au début du stage.»
Marie-Paule Foppossi : «Quand on prend une joueuse ce n’est pas uniquement sur le volet sportif. L’humain est tout aussi important. C’est une joueuse qui a des qualités sur le terrain mais elle coche aussi toutes les cases.»
Marine Fauthoux : «C’est une joueuse importante malgré son jeune âge. Elle est en forme, elle s’entraîne, elle sera prête à reprendre avec nous.»
Alix Duchet forfait pour raisons personnelles : «On regrette tous son absence. Elle nous a appelés, avec Céline, il y a un mois. On respecte ses raisons. Après, on a la chance d’avoir un vivier de talent, on fera avec. Croyez-moi, il y a une vraie concurrence sur ce poste et je n’aurai aucun doute sur celles qui seront dans l’équipe.»
La préparation : «Ça débutera le 6 juin, il y a quatre blocs, régénération à Anglet, sans match, puis trois jours de repos. Un bloc à la Roche mais avec un objectif plus basket, avec deux matches amicaux derrière. Troisième bloc à Lyon. Ce sera le pic de la préparation. On a voulu durcir le bloc en intégrant une équipe de garçons. Ça terminera par le duel face à la Serbie. Et enfin Reims, avec le Japon et la Chine avant de rejoindre le village le 23. Il y a la volonté de monter crescendo. Beaucoup de vigilance sur l’aspect physique. On mettra de plus en plus d’intensité.»
Propos recueillis en conférence de presse