«J’ai été capable de faire des choses incroyables et j’espère que je pourrai en réaliser d’autres avant d’en finir». Signé LeBron James, après s’être emparé du record de points en NBA, en janvier dernier. Le «King» venait d’effacer Kareem Abdul-Jabbar et se projetait sur la suite. «C’est un plaisir, un honneur d’avoir, au cours de ces 20 ans de carrière, pu traverser des hauts et des bas, des épreuves et de m’être toujours maintenu au sommet. Je l’ai fait à ma façon. Je ne voulais pas imiter qui que ce soit», a-t-il encore indiqué, lui qui a un temps laissé planer le doute sur une éventuelle retraite l’été dernier avant… de repartir pour un tour et de remporter la NBA Cup avec les Lakers.
«C’est bien. Le travail est fait et nous pouvons rentrer à la maison maintenant». Il ne fallait pas s’attendre à autre chose. La priorité de Nikola Jokic, ce n’est pas le basket. Ça ne l’a jamais été. Ce n’est pas pour autant que le pivot serbe de Denver n’est pas l’un des meilleurs joueurs du moment, voire le meilleur. Il a ainsi guidé les Nuggets jusqu’au sacre en juin dernier, empochant le titre de MVP des Finales au passage. Pas de quoi le faire se départir de son détachement habituel. «Nous gagnons pour le coéquipier qui est à nos côtés. C’est pourquoi ce succès signifie tant. Nous croyons en chacun d’entre nous», a souligné Jokic, symbole de la philosophie de Denver.
«Je veux gagner une bague (de champion) le plus vite possible. Soyez prêts (sourire) !», s’amusait Victor Wembanyama avant de rallier la NBA. Le Français a vite compris qu’il allait devoir s’armer de patience… Les Spurs ne sont pas près de viser le titre. «J’apprends davantage à San Antonio que n’importe où ailleurs dans le passé», jure-t-il, lui qui se dit «accro à la victoire, c’est ce pour quoi je vis». En attendant, il faut apprendre. Un apprentissage à la dure. «C’est probablement le pire Victor que vous verrez», disait-il dernièrement, promettant une progression constante au fil de sa carrière. Quand on voit ce que donne le «pire» Victor, on se dit que le ciel est sa limite.
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Rois de France, les Monégasques n’étaient pas si loin de l’être aussi sur la scène européenne. Demi-finalistes de l’Euroligue, ils ont écrasé l’Olympiakos pendant toute la première période, cavalier seul. Avant de prendre le bouillon dans le troisième quart-temps. «Un tel black-out n’arrive quasiment jamais à ce niveau», avait pesté Sasa Obradovic après la rencontre. La Roca Team avait encaissé un terrible 27-2 dans le troisième quart. «Avant le match, j’avais dit que ce ne devait pas être si douloureux si nous perdions car nous arrivions ici avec moins expérience dans ce genre de match. Mais il y a quand même de l’amertume après avoir dominé et joué du grand basket en première période», ajoutait le technicien serbe. Ses joueurs ont trouvé les ressources pour l’emporter face au Barça et grimper sur la troisième marche du podium. Performance exceptionnelle. Avec une pointe de regret quand même.
Avant de voir LeBron James dépasser Kareem Abdul-Jabbar en tant que meilleur scoreur de la NBA, Nando De Colo était devenu le meilleur scoreur de l’histoire des coupes d’Europe. Amélie Oudéa-Castéra a néanmoins salué l’Américain avant le Français. Ce qui n’a que moyennement plu à ce dernier… «Avec tout mon respect Madame la Ministre, c’est dommage d’attendre un record étranger pour féliciter ses propres athlètes. Mais merci quand même», a écrit le joueur de l’Asvel après les félicitations de ladite Amélie Oudéa-Castéra aux deux joueurs, sur les réseaux sociaux.
Joel Embiid en Bleu ? C’est non. Le Camerounais a longtemps flirté avec la France avant de dire oui aux États-Unis. De quoi faire naître un sentiment d’amertume dans les rangs tricolores, à commencer par le président de la Fédération française de basket (FFBB), Jean-Pierre Siutat. «On n’a jamais été le chercher. Il a envisagé de jouer en équipe de France. À sa demande, on a fait les démarches pour qu’il ait la nationalité. On n’a jamais été demandeur. Derrière, je suis déçu qu’on ait passé autant de temps et mis autant d’énergie sur un dossier qui n’aurait jamais dû être initié. Pour moi, c’est un sujet qui est derrière, on passe à autre chose», a affirmé le dirigeant français.
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Après la défaite synonyme d’élimination contre la Lettonie, lors de la Coupe du monde, Nicolas Batum avait vidé son sac sur beIN SPORTS : «Tout le monde doit se remettre en question, joueurs, coach, fédération… On pouvait être champion du monde ! Nous les joueurs, on a déconné, certes. Mais il y a une grosse remise en question de beaucoup de personnes (à faire)… Il me reste un an avec cette équipe. On a besoin de tout le monde à Paris. On a besoin des meilleures conditions, de tout le monde. Je n’en ai rien à foutre de ce qui est politique ou je ne sais pas quoi. Il nous faut la meilleure équipe de France possible. J’ai foiré ma dernière Coupe du monde, et ça me fait vraiment chier.» Les mots du capitaine des Bleus sur «ce qui est politique» avaient fait grand bruit. Depuis, «Batman» a plusieurs fois assuré qu’il ne parlait pas spécifiquement de la décision politique de priver les joueurs évoluant en Russie de sélection, comme Thomas Heurtel. Une chose est sûre : la remise en question devra être grande avant les JO. Le potentiel retour de Heurtel ne changerait pas tout d’un coup de baguette magique, c’est évident.
Quand LeBron James prend le temps de saluer vos performances, c’est quelque chose. En l’occurrence, le «King» s’est émerveillé des prouesses de la Française Marine Johannes lors des finales WNBA. «Ce n’est pas un bras, c’est un canon, s’est enthousiasmé le quadruple champion NBA sur X, ex-Twitter. Son shoot à une jambe m’a fait lever de mon siège.» Johannes et le New York Liberty ont finalement perdu. Mais la Bleue a marqué des points.
«Je n’aurais jamais pensé que quelqu’un comme moi puisse vivre une telle aventure». Et quelle aventure… Quatre titres de champion NBA, six fois All Star, MVP des Finales 2007, Tony Parker a écrit son nom en lettres d’or de l’autre côté de l’Atlantique. Une carrière récompensée par une introduction au Hall of Fame. «Pour tous les enfants qui nous regardent, continuez à rêver grand !», avait encore déclaré «TP». Et d’ajouter : «Quand j’étais en France, on me disait que j’étais trop petit, trop maigre, que je n’y arriverais jamais. Eh bien, c’est moi qui ris maintenant». Il peut. Et plutôt deux fois qu’une…
«Il n’y a plus de salle de basket, tout est parti en fumée» : président du club de Gravelines-Dunkerque, Christian Devos n’a plus que ses yeux pour pleurer après avoir vu «40 ans de vie dans Sportica partis en fumée». Les flammes ont en effet emporté la salle du BCM. Terrible pour le club et la ville. Mais ça aurait pu être pire, comme le relève M. Devos auprès de l’AFP : «Si on avait été en période de grosse fréquentation à la piscine ou s’il y avait eu un entraînement à la salle de basket, ça aurait été catastrophique».
«Nous tous, à nos niveaux, on peut vraiment faire mieux, sélectionneur y compris». Le tacle est sévère. Il est asséné par Sandrine Gruda au micro de beIN Sports, après la victoire des Bleues dans le match pour la troisième place à l’Euro. Bonze pas content pour les joueuses de Jean-Aimé Toupane, qui ne visaient que l’or. Interrogée pour savoir si le message entre le sélectionneur et les joueuses passait bien, Gruda avait répondu : «Peut-être que je pourrais y répondre en off. Je ne veux pointer du doigt quiconque. Quand on perd, on perd tous ensemble. C’est vrai que, nous tous, à nos niveaux, on peut vraiment faire mieux, sélectionneur y compris. Voilà, c’est juste ça, ce que je peux dire». Toupane est arrivé à la tête de l’équipe de France à l’automne 2021, en remplacement de Valérie Garnier.