Kingsley Coman (ailier du Bayern, après la victoire 2-0 sur le PSG ) : «Plus d’audace ? Peut-être un peu de réussite parce qu’ils ont eu de superbes occasions mais on a été super solide derrière, on a sauvé deux occasions de but, ce qui nous permet de rester dans une bonne position dans le match. À la mi-temps, on a réglé les problèmes. Et c’était beaucoup mieux en deuxième. Le Bayern serein ? On a l’habitude de ce genre de match, on sait qu’il faut garder la tête froide, qu’il y a des temps forts et des temps faibles. On a eu ce temps faible en première période et on s’est parlé, on s’est dit qu’on était chez nous, qu’on allait descendre un peu plus, être plus compact et essayer de les contrer, tout donner quand on aurait à faire du pressing. Ça a marché.
Le plan anti-Mbappé ? Il n’y avait pas un gros plan en fait… On a surtout essayé de couper sa relation avec Lionel Messi. C’était le plus important. Après, d’habitude, on est une équipe qui presse beaucoup, plus haut et tout le match. On l’a fait par moments, mais à d’autres on est aussi redescendu pour laisser un peu moins de profondeur. (…) En ayant gagné à l’aller, le fait de marquer le premier but nous redonne de la confiance, on sait qu’on a une marge d’erreur, donc on peut mettre plus de tempo, presser plus. C’est ce qui a fait la réussite. Après, ils devaient se découvrir pour marquer deux buts. À la fin ça à marche et on est super heureux. La différence entre le Bayern et le Paris-SG ? C’est difficile à dire. Ce sont de petits détails. Le Bayern, ça fait très longtemps que c’est un grand club. Il y a l’ADN qui est inscrite. Le PSG est sur ce chemin. Ça fait plusieurs années qu’ils sont au top, qu’ils vont quand même loin en Ligue des champions et qu’ils font partie des prétendants au titre. Des fois, il faut laisser le temps faire et peut-être que la roue tournera pour eux.» (propos recueillis en zone mixte)