Gianmarco Pozzecco (entraîneur de l’Asvel, battue par le Bayern Munich): «C’était un événement énorme, incroyable (à propos de l’inauguration de la nouvelle salle). Tout était quasiment parfait. Bien sûr qu’on a fait beaucoup d’erreurs, mais il y a quelque chose que je ne peux pas comprendre, qui me rend un peu fou : ce ne sont pas les joueurs qui ont décidé du sort du match (faute offensive sifflée contre Joffrey Lauvergne à 2 secondes de la fin offrant le lancer franc de la gagne à Munich). Laissez-les décider de qui gagne ou perd. Ce n’est pas la même chose de siffler (une faute) à quelques secondes de la fin que dans le premier quart-temps. Je suis triste pour mes joueurs. Ils ne sont pas contents, frustrés et ça me fait mal.»
Edwin Jackson (arrière de l’Asvel) : «Sur les derniers matches d’Euroligue, les bras de fer à la fin ne basculent pas en notre faveur. C’est frustrant même si lorsque l’on visionne nos matches, on voit qu’il y a des progrès. On a l’impression d’avoir gagné trois fois le match, alors qu’on l’a perdu. Même si la victoire n’était pas au rendez-vous, je pense que l’on a donné envie aux gens de revenir au moins pour le spectacle proposé. L’équipe progresse et j’espère que le fait de jouer dans une salle où il y a plus de bruit, avec un impact sur l’adversaire, va jouer en notre faveur à l’avenir. Il faut continuer à travailler et prendre à notre compte ces rencontres qui nous échappent à la fin. Notre déchet ? Je pense que c’est surtout dû à de la nervosité de jouer dans une nouvelle salle.»
Gaëtan Muller (président-délégué de l’Asvel): «Bien sûr que c’est frustrant, mais il faut quand même garder une vision positive. On a donné de la joie aux gens, ils ont répondu présent. On aurait aimé que ça tourne pour nous mais on a vécu une soirée exceptionnelle, même si le résultat est frustrant. C’est le début d’une nouvelle ère.»
Propos recueillis en conférence de presse et zone mixte