Ousmane Dembélé (attaquant du PSG, après la qualification à Barcelone ) : «Tout le monde y a cru, même si on a perdu 3-2 à l’aller. On n’a pas baissé les bras. On savait qu’on marquerait des buts à Barcelone. Un grand travail de toute l’équipe. On a travaillé tactiquement toute la semaine avec le coach et sa tactique était parfaite. Et on l’a vu sur le match. Même si on a pris le premier but, on ne s’est pas relâché et on a continué à y croire. Quoi qu’il arrive, on devait gagner ce match. Même si on était mené, on devait revenir pour l’emporter. On a fait un grand effort. Tout le monde a été exceptionnel pendant tout le match. On est qualifié. On va retrouver le Borussia Dortmund, une autre équipe au sein de laquelle j’ai joué.
(l’accueil hostile du public barcelonais) Je l’ai très bien vécu, je l’avais déjà vécu en 2021 de me faire siffler ici à Barcelone. Ce n’est pas quelque chose qui m’affecte. Je ne vais pas changer mon jeu pour des sifflets. Je suis resté concentré, j’ai tout donné, j’ai marqué, j’ai obtenu un penalty… Je suis content de ma performance. (la demi-finale) C’est une grande chose. La dernière fois que le PSG a été en demies, ils ont été en finale (Paris a perdu en demies en 2021, NDLR). On croise les doigts pour aller à Wembley (le 1er juin). Il faudra récupérer. On a un match face à Lyon dimanche. Et on pensera aux demies.»
Vitinha (milieu du PSG) : «C’est incroyable cette sensation, c’est difficile à expliquer… J’ai rêvé de ce genre de chose depuis longtemps, mais encore plus pendant la semaine écoulée, de marquer, d’aider l’équipe et surtout de gagner, être en demi-finale. Il faut nous donner du crédit. On a beaucoup de mérite, c’est incroyable ce qu’on fait. On est en demies, on est très heureux, il faut maintenant penser aux demies. À part nos supporters, personne ne croyait en nous. Malgré le but barcelonais, on n’a pas lâché. C’est dur mentalement… Le coach a dit qu’on gagnerait le match dans les têtes, sur le mental, on l’a fait. À un moment, on avait deux buts de retard (sur les deux matches), c’est difficile de jouer dans ces conditions, mais on est resté tranquille, on a marqué, on a gagné 4-1 ici… C’est incroyable.
Luis Enrique ? Il est incroyable, il nous apporte beaucoup, en termes de tactique… Le plus important, c’est le mental, la façon de nous parler, qu’il nous fait croire que tout dépend de nous. C’est incroyable… Il a beaucoup de mérite dans cette qualification. Il faut le dire, c’est un coach incroyable. (sa prestation et sa progression) C’est clair que je joue mieux. Mais le contexte est différent aussi. L’équipe joue mieux aussi et on est tous meilleurs. Je suis très heureux d’être mieux cette année. Je marque plus, et ça donne forcément davantage de visibilité aussi. Je suis très content, heureux et fier de notre équipe parce qu’on a fait une grosse double confrontation, ce n’est pas facile, il faut le dire, et en on est en demi-finale.»
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Jules Koundé (défenseur du Barça) : «On est déçu, on avait bien commencé le match, on menait 1-0. Et un fait de jeu (l’expulsion d’Araujo) nous complique le match… Être à 10 contre 11 pendant 70 minutes face à une équipe de ce niveau, avec des joueurs et un tel collectif, c’est compliqué… On a essayé, on a eu des occasions pour revenir, ce n’est pas rentré. Tout est plus compliqué quand on joue à 10 contre 11. Si on méritait mieux ? Ce n’est pas une question de mérite. Ce sont des détails. On a fait un très bon match à l’aller, on a montré qu’on était capable de rivaliser. On avait bien commencé ce soir… On gagne et on perd en équipe. On n’est pas là pour pointer quelqu’un du doigt. Mais jouer à 10 contre 11 pendant 70 minutes, c’était trop dur. En plus, on encaisse ce but avant la mi-temps qui fait mal. Et après, tout était plus compliqué. Nos occasions ? Je n’en ai pas une en tête en particulier. On en a deux ou trois qui ne passent pas loin. C’est une équipe qui presse très bien. Avec la supériorité numérique, c’était plus difficile de sortir les ballons. On a essayé d’allonger en passant par Robert (Lewandowski). On a essayé mais c’était dur à 10.»