Hauts

Dans une partie où il était aisé de s’assoupir sur son canapé, Arsenal a pu compter sur ses entrants pour faire la différence dans le money time face à Manchester City (1-0). Entré à la pause pour remplacer un Trossard invisible, Martinelli a été l’un des seuls à dynamiser un tant soit peu cette seconde mi-temps. Et c’est lui qui inscrit l’unique but de la rencontre, sur une action où seuls les entrants ont touché la balle. Partey pour Tomiyasu, Tomiyasu pour Havertz, Havertz pour Martinelli… Coaching gagnant !

Pourtant en difficulté face à Lens la semaine passée, les deux anciens pensionnaires de Ligue 1 ont livré une prestation très solide ce dimanche. Face à des adversaires pas des plus simples à contenir (Haaland, Hernandez, Silva, Foden…), ils ne leur ont laissé aucune chance d’exprimer leur talent. Impériaux de la tête, plutôt habiles dans leurs relances, gérant parfaitement la profondeur… Haaland et compagnie ont tout simplement été muselés sur la pelouse de l’Emirates, et c’est majoritairement dû au travail des deux compères.

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Décembre 2015. Il s’agissait, avant la rencontre, de la dernière victoire en date d’Arsenal face aux Skyblues en championnat. Une éternité. Mais ce dimanche, l’élève Arteta a temporairement dépassé le maître Guardiola. Après un sprint final raté la saison dernière et deux défaites face à City, les Gunners semblent avoir mûri et apparaissent surtout armés pour lutter pour le gain du championnat jusqu’à l’ultime journée. Ils passeront en tout cas cette trêve internationale à la deuxième place au classement de Premier League, à égalité de points avec le leader Tottenham.

Des flops

Voilà un intitulé qui n’a pas souvent figuré dans les flops ces dernières années. Pourtant, force est de constater que City n’a jamais été en mesure de mettre Arsenal en danger. Avec seulement 11 tirs et 4 cadrés, Raya a même été rarement mis à contribution. Haaland, qui traverse une mauvaise passe, a été peu trouvé par ses partenaires tout comme son partenaire d’attaque Julian Alvarez. Les dix dernières minutes en ont été le symbole : menés, les hommes de Pep Guardiola n’ont tout simplement pas eu une opportunité. Après trois défaites en cinq matches, la trêve va leur faire du bien.

Les «Arsenal-Manchester City» sont toujours une date à cocher sur son calendrier. Un choc que l’on ne veut pas rater, et qui, l’année dernière, a été déterminant lors de la course au titre. Mais ce dimanche, malgré un seul point séparant les deux formations et un public enthousiaste, on a peiné à retrouver ce qui fait d’ordinaire le succès de ces rencontres : un jeu débridé, une intensité débordante, et de nombreux buts. Martinelli a sauvé un après-midi qu’on peut, si l’on n’est pas supporter d’Arsenal, qualifier de déception.

Difficile de lui en vouloir puisqu’il répond aux consignes d’Arteta. Mais David Raya a fait transpirer les amoureux des Gunners/ Cherchant tout au long du match à relancer court, ses passes ont régulièrement été à la limite de l’interception. Et il a frôlé la catastrophe à la 17e minute, suite à une passe de Gabriel. Alors qu’il voulait une nouvelle fois relancer court, Alvarez a surgi pour tacler le ballon qui a fini dans le petit filet. Preuve que parfois, dégager loin, c’est bien.