Aurore Bergé n’a pas apporté de grandes précisions mercredi matin aux annonces d’Emmanuel Macron sur le congé de naissance. Mardi soir, le président de la République confirmait la création d’un «congé de naissance» de six mois pour les deux parents pour remplacer le congé parental actuel. L’objectif : combattre la baisse du nombre de natalités en France.
«Un couple pourra s’arrêter six mois et sera libre de choisir ses dates», a confirmé la nouvelle ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations. Les deux parents pourront choisir de prendre leur congé en même temps, ou à la suite, à temps plein ou à temps partiel.
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L’ancienne ministre des Familles a refusé d’avancer un chiffre exact pour la rémunération du congé de naissance, avançant que «la concertation avec les partenaires sociaux» était toujours en cours. «On est en train de le déterminer pour qu’il soit proportionné un tarif bien plus haut que les 429 euros du congé parental», précisant que le gouvernement ira «bien au-delà» de ce montant.
En novembre, l’ancienne députée avait déjà promis la création en 2025 de ce «nouveau droit» pour les familles, indiquant à l’époque que ce congé «pourrait» coexister avec l’ancien congé parental.
Créé en 1977 et réformé à plusieurs reprises depuis, le congé parental permet aux parents de suspendre leur activité professionnelle jusqu’aux trois ans de l’enfant. Le parent qui arrête de travailler reçoit une indemnité de 429 euros par mois. Selon une étude de l’OFCE de 2021, moins de 1% des pères le prennent. Et le nombre de parents y recourant a chuté de 500.000 en 2013, à 246.000 en 2020, selon les chiffres du gouvernement.
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Aurore Bergé est revenue sur les déclarations du chef de l’État sur Gérard Depardieu, qui a déclaré n’avoir «aucun regret» d’avoir défendu sa «présomption d’innocence». «Je n’ai pas été choquée parce qu’il a été très clair sur la présomption d’innocence. On doit refuser les tribunaux médiatiques.»
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Au moment de conclure sa prise de parole, la ministre a assuré ne pas être surprise par l’annonce de la candidature à la mairie de Paris en 2026 de Rachida Dati, fraîchement nommée ministre de la Culture. «Ce n’est pas un scoop, a-t-elle balayé. (Rachida Dati) a le droit d’avoir de l’ambition.»