No Doubt, Blur, Vampire Weekend et surtout, Taylor Swift. Le festival américain Coachella a fait la part belle ce week-end à la nostalgie indie rock, avec le retour notable sur scène du groupe No Doubt. Mais c’est encore et toujours Taylor Swift qui leur a volé la vedette, attirant tous les regards, sans même se produire sur la scène du festival.

Le gigantesque rendez-vous musical, qui lance au milieu du désert californien la saison des festivals, bruissait de rumeurs sur la présence de la méga star de la pop américaine, en pause de sa tournée The Eras Tour . Peut-être même que la chanteuse milliardaire – selon les dires du dernier classement Forbes – monterait sur scène.

Finalement, Taylor Swift s’est contentée d’assister aux shows, depuis la droite de la scène, chantant et virevoltant au bras de son compagnon, le joueur de football américain Travis Kelce, lors du set des Bleachers, a constaté une journaliste de l’AFP. Le groupe de rock a pour leader le producteur Jack Antoniff, qui a co-écrit et produit plusieurs albums de Taylor Swift. La présence de la star a été immortalisée à coups de vidéos de fans sur les réseaux sociaux, qui l’ont aussi surpris en section VIP au show de la rappeuse du Bronx Ice Spice.

Mais les spectateurs étaient là pour la musique, notamment pour la tête d’affiche Tyler, The Creator, qui a fait irruption sur une scène en flammes à l’intérieur d’un camping-car garé dans un décor de désert montagneux. Son set a été enrichi par des invités tels que Kali Uchis, Childish Gambino ou A$AP Rocky.

La deuxième journée de concerts, samedi, a surtout replongé Coachella dans la nostalgie des années indie rock, qui rappelaient les débuts du festival. Tout d’abord avec le groupe No Doubt, reformé pour la première fois depuis 15 ans. À 54 ans, Gwen Stefani a occupé la scène avec la voix de sa jeunesse, entraînant la foule à chanter des classiques tels que Just A Girl et Don’t Speak.

Les rockers anglais Blur sont également montés sur scène. Et le groupe de stoner reggae rock Sublime, connu pour son tube Santeria, a attiré des foules de fans sur la scène principale pour un concert au coucher du soleil, avec Jakob, le fils du défunt leader Brad Nowell, pour mener la marche.

Autre retour, Vampire Weekend, qui s’était produit pour la dernière fois il y a plus de dix ans à Coachella. Les New-yorkais, qui viennent tout juste de sortir leur cinquième album Only God Was Above Us, ont alterné les chansons préférées des fans et de nouvelles compositions, dont un mashup de honky tonk qui a duré 15 minutes. Et, séquence improbable, ils ont fait monter sur scène la vedette Paris Hilton pour jouer une partie de «cornhole», un jeu d’adresse typiquement nord-américain où l’on doit lancer des sacs de haricots dans un trou.