Les bijoux de la princesse Mathilde Bonaparte (1820-1904) ont été volés dans la nuit de samedi à dimanche au musée Hébert de La Tronche, près de Grenoble. «La première estimation serait de 110.000 euros», a indiqué le parquet dans un communiqué. Selon une source proche du dossier, le forfait a été découvert au petit matin, peu après cinq heures, quand l’alarme du bâtiment s’est déclenchée. «Des personnels du musée sont arrivés sur place et ont mis en fuite deux individus», a-t-elle ajouté.
Éric Vaillant, le procureur de la République de Grenoble explique que «les voleurs ont utilisé une échelle et cassé le volet de la pièce où se trouvaient les bijoux», précisant que l’enquête a été confiée à la police judiciaire. Dans un premier temps, il a aussi indiqué que les bijoux de Mathilde Bonaparte, une des nièces de Napoléon 1er, étaient «propriété de la Fondation de France et prêtés par le musée d’Orsay» mais ce dernier a démenti à l’AFP être impliqué dans ce prêt. Le dépôt a été effectué par la Fondation de France, a-t-il précisé.
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«Nous nous tenons à la disposition de la justice et des enquêteurs et nous regrettons cette atteinte au patrimoine culturel», a réagi de son côté dimanche une porte-parole du musée Hébert, interrogée par l’AFP. Selon cette dernière, qui n’a pas souhaité donner plus de détails, les bijoux volés faisaient partie d’une exposition permanente du musée isérois. Ouvert en 1979, le musée Hébert est installé dans la maison d’été du peintre Ernest Hébert (1817-1908) dans un parc de plus de deux hectares. Exposant l’œuvre de l’artiste, ses collections sont aussi enrichies de dépôts des musées nationaux, notamment du musée du Louvre, des musées de Marseille et de Grenoble, selon le site internet du musée.