Les jurées ont établi les dernières sélections dans les trois catégories : romans français, romans étrangers et essais. Qui succédera à Claudie Hunzinger pour le roman français, à Rachel Cusk, pour le roman étranger et Annette Wieviorka pour l’essai ? Verdict le lundi 6 novembre, au Musée Carnavalet.

Les dames du Femina ont dévoilé leurs dernières sélections avant d’attribuer le lundi 6 novembre leurs prix dans les trois catégories: roman français, roman étranger, essai.

Le magazine Livres Hebdo a diffusé les trois listes. Que remarque-t-on ? Pour les romans français, les jurées ont retiré la moitié de liste. Ne figurent plus: Nathacha Appanah, Éric Chacour, Sarah Chiche, Franck Courtès et Agnès Desarthe.

Reste en lice Jean-Baptiste Andrea et Neige Sinno, tous deux encore sur la liste du Goncourt, et actuellement les grands best-sellers de la rentrée littéraire. Guy Bolley, lauréat du prix des Deux Magots, Pierric Bailly et Agnès Mathieu-Daudé les accompagnent. Côté maisons d’édition, P.O.L place deux lauréats potentiels (Neige Sinno et Pierric Bailly) ; Grasset, L’Iconoclaste et Flammarion ont chacune un auteur en course. Pas de Gallimard ni de Seuil dans cette sélection finale de romans français comme dans la sélection des romans étrangers.

Quant aux romans étrangers, les délibérations risquent d’être disputées tant la jeu semble ouvert entre les cinq lauréats potentiels.

Petite surprise côté «Essais», avec l’entrée inattendue de deux nouveaux auteurs qui n’étaient même pas sur la première sélection (ce qui est rare). Ainsi, parmi les cinq prétendants, on notre l’intégration de Marion van Renterghem avec Piège Nord Stream (Les Arènes) et Joëlle Zask pour Se tenir quelque part sur la Terre (éditions Premier parallèle). L’une de ces deux candidates de dernière minute l’emportera-t-elle sur le poteau. Verdict le 6 novembre, les Dames du Femina délibéreront au Musée Carnavalet. Elles auront le premier choix, puisque le lendemain ce sera au tour du Goncourt et du Renaudot.

L’an dernier, Claudie Hunzinger pour le roman français Un chien à ma table, paru chez Grasset, Rachel Cusk, pour le roman étranger La Dépendance traduit par Blandine Longre (Gallimard) et Annette Wieviorka pour l’essai Tombeaux. Autobiographie de ma famille paru au Seuil, avaient été primées.