Deux salles, une seule ambiance. Un couvent en Italie, une jeune Américaine guidée par la foi et prise au piège dans les plans machiavéliques d’un prêtre pervers. C’est l’histoire des deux derniers thrillers au cinéma : La Malédiction : L’Origine et Immaculée. Le premier se déroule avant la saga Malédiction réalisé par Arkasha Stevenson, l’autre est un film indépendant produit et joué par Sydney Sweeney (Euphoria, Tout sauf toi).

La Malédiction : L’Origine, en salle depuis le 10 avril, raconte les origines du petit garçon diabolique qui a marqué La Malédiction sorti en 1976. Ce nouveau long-métrage retrace le parcours de sa mère, soeur Margaret, une orpheline, interprétée par Nell Tiger Free. Elle intègre le couvent du père Brennan dont le projet secret est de la voir enfanter l’enfant de l’Antéchrist.

Dans la salle d’à côté, Immaculée, sorti trois semaines plus tôt, narre la vie d’une autre jeune fille dévouée à l’Église depuis son enfance dont le chemin croise celui du père Sal Tedeschi, joué par Alvaro Morte (La casa de papel). Cecilia (Sydney Sweeney) sera droguée pour subir des expériences en vue de donner vie à l’enfant du Christ. Une réalisation gore noie le film dans un bain d’hémoglobine.

Ces deux films explorent l’univers déjà très exploité des films sur les déboires des moniales. Genre si notable que les Américains lui ont même donné lui un nom : la «nunsploitation». Très en vogue au cinéma dans les années 1970 au Japon et en Europe, on en retrouve l’esprit plus récemment, dans Benedetta (2021) qui porte ce style jusqu’au Festival de Cannes.