Les cheminots à pied d’œuvre pendant les Jeux Olympiques vont, eux aussi, toucher un beau pactole. Au lendemain d’une journée de grève très suivie dans les transports franciliens, les syndicats ( CGT-Cheminots, CFDT-Cheminots, Sud Rail, Unsa-ferroviaire…) ont obtenu mercredi, après une ultime séance de négociations avec la direction, un accord avantageux au niveau national pour près de 50 0000 salariés mobilisés. « Un accord juste et équitable, a estimé la direction de l’entreprise publique. Les cheminots vont voir leur quotidien bouleversé pendant l’évènement. Il est normal qu’il en ait un juste retour ».

Les agents de la SNCF recevront ainsi 95 euros brut par jour travaillé pendant les JO, et donc jusqu’à 1900 euros pour vingt jours. Une prime proche de ce qu’exigeaient les syndicats (100 euros brut). Ces derniers n’ont toutefois pas obtenu, en plus, de prime complémentaire, comme demandé. Les organisations syndicales ont jusqu’au mardi 4 juin 2024 pour signer cet accord. « Le coût global de ces mesures n’aura aucun impact pour les contribuables et pour le prix des billets des clients voyageurs », a précisé la SNCF dans un communiqué.

À l’approche des JO, les cheminots ne sont pas les seuls à instaurer un rapport de force. Les salariés d’Aéroport de Paris se sont également mis en grève mardi pour demander des primes pour les Jeux. La semaine dernière, des milliers de pompiers ont manifesté pour réclamer un traitement similaire à celui des forces de l’ordre qui ont obtenu une prime de 1900 euros pour leur mobilisation cet été. Les syndicats de la RATP ont quant à eux décroché des primes allant jusqu’à 2500 euros.