Près de 29,5 milliards de livres (34 milliards d’euros) de nouveaux investissements privés dans le Royaume-Uni. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement britannique à Londres au lancement de la deuxième édition d’un sommet qui rassemble des multinationales et des investisseurs.
Les investissements concernent «des projets dans les domaines de la technologie, des sciences de la vie, des infrastructures, du logement et des énergies renouvelables – créant des milliers de nouveaux emplois et stimulant la croissance à travers le pays», a fait valoir le gouvernement dans un communiqué. «Attirer des investissements internationaux est au cœur de mon plan de croissance économique», a assuré le Premier ministre britannique Rishi Sunak, cité dans le communiqué. Parmi les investissements annoncés lundi figurent notamment 10 milliards de livres du fonds australien IFM Investors «dans des projets d’infrastructures et de transition énergétique de grande échelle au cours des quatre prochaines années». L’énergéticien espagnol Iberdrola a pour sa part annoncé 7 milliards de livres d’investissements pour 2026-2028, après déjà plusieurs milliards précédemment annoncés, notamment sur des projets éoliens offshore et d’infrastructures de transmission et distribution d’électricité. Le géant américain Microsoft prévoit pour sa part d’investir 2,5 milliards de livres dans des infrastructures liées à l’Intelligence artificielle (IA), notamment des centres de données. Les laboratoires allemands BioNTech investiront environ 1 milliard sur dix ans, avec notamment «un nouveau laboratoire à Cambridge et un centre d’expertise pour l’IA à Londres».
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Ces annonces interviennent alors que le géant japonais de l’automobile Nissan a dit vendredi qu’il allait injecter jusqu’à deux milliards de livres pour construire deux nouveaux modèles de voitures électriques et une giga-usine supplémentaire de batteries au Royaume-Uni. Lors d’une présentation budgétaire mercredi dernier, le ministre des Finances britannique Jeremy Hunt avait en outre dédié 4,5 milliards de livres à des aides pour des secteurs industriels stratégiques, dont l’automobile, l’aérospatiale, les énergies vertes ou les sciences de la vie notamment. «Les 29,5 milliards de livres promis aujourd’hui sont une nouvelle énorme marque de confiance dans notre économie dynamique, favorable aux entreprises et hautement innovante», s’est félicitée la ministre britannique du Commerce, Kemi Badenoch, citée dans le communiqué du gouvernement.