Du neuf dans le métro francilien. Île-de-France Mobilités (IDFM) vient d’annoncer la commande de 103 rames de métro à Alstom, au lendemain du conseil d’administration qui a validé cette décision. Montant de l’opération : près de 1,1 milliard d’euros. «Cette nouvelle commande vise à permettre à Alstom de sécuriser ses chaînes d’approvisionnement tout en s’adaptant à l’avancée des travaux d’infrastructures nécessaires», précise l’autorité organisatrice des transports en commun franciliens.
Au total, 8 lignes de métro – 3, 3bis, 7, 7bis, 8, 10, 12 et 13 – pourront bénéficier d’ici quelques années de ces nouvelles rames, qui remplaceront les MF67, MF77 ou encore MF88, précise IDFM, qui souligne que «leur arrivée, prévue dès 2025 sur la ligne 10, s’inscrit dans une politique générale d’accélération de la modernisation du réseau de métro, souhaitée par l’autorité organisatrice». Au total, 10 milliards d’euros doivent être investis d’ici à 2035 pour mettre en œuvre cette politique, selon IDFM.
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Une bonne nouvelle pour les usagers des transports en commun franciliens, dont certains souffrent de la vétusté de certains matériels roulants. Le MF19, jugé plus «moderne, confortable, capacitaire, accessible et fiable» pourrait bien changer leur quotidien. «Disponible en plusieurs longueurs, doté de la vidéoprotection, de la climatisation et de multiples ports USB», il sera également doté «d’un système électro-magnétique de freinage» qui permettra «de réduire drastiquement les polluants liés au freinage mécanique».
En outre, IDFM promet que ce modèle «boa» – dans lequel il sera possible d’aller d’un bout à l’autre de la rame sans sortir – «facilite la répartition des voyageurs et le confort à bord», tout comme l’installation de «sièges confortables», de la mise en place de «la climatisation réversible», de la présence d’«une ambiance lumineuse naturelle» et d’«écrans pour l’information voyageur en temps réel».
Pour autant, si IDFM a lancé cette commande en accord avec l’opérateur qu’est la RATP, il n’en demeure pas moins que l’autorité met la pression à ce dernier pour que les commandes soient passés le plus vite possible. Et rajoute une couche en réclamant que «les plannings de livraison et de mises en services» soient bien respectés.