« C’est le premier Gala de l’ère Figaro », se réjouit Matthias Gurtler, directeur de la rédaction du populaire hebdomadaire, qui a rejoint le groupe Figaro en novembre dernier. Pour le numéro daté du jeudi 21 mars, Gala présente une nouvelle formule de son magazine grand format qui laisse encore plus de place à la photographie. L’emblématique chanteuse Mylène Farmer fait la couverture de ce numéro spécial luxe de 180 pages, particulièrement suivi par les annonceurs du luxe, de la mode et de la beauté. Pour l’occasion, le magazine propose deux versions de sa couverture, exceptionnelle, avec Mylène Farmer, immortalisée par le photographe Marcel Hartmann, et est d’ailleurs mis en vente sur une période de deux semaines.

« Gala s’engage dans une stratégie de “premiumisation” en redonnant ses lettres de noblesse à son héritage de “picture magazine”, sans changer pour autant sa ligne éditoriale, indique le journaliste, présent dans la maison depuis quinze ans. La presse a plus que jamais besoin aujourd’hui de fabriquer de beaux objets. » Doté d’une nouvelle maquette, Gala commence désormais par la rubrique « L’œil de Nikos Aliagas », dans laquelle est publié un cliché, capturé par l’animateur. Arrivent ensuite les images marquantes de la semaine, publiées chacune en double page.

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Du côté éditorial, le magazine a choisi d’homogénéiser son chemin de fer, en mêlant un peu plus ses contenus portés sur la mode et la beauté à ceux dédiés aux célébrités. De nouvelles rubriques ont été créées, à commencer par le « portfolio » immersif de 6 à 8 pages, qui plonge les lecteurs dans les coulisses d’un événement ou dans la vie d’une personnalité durant plusieurs jours. Dans son numéro de jeudi, il dévoile par exemple les dessous de l’avancée du chantier de Notre-Dame de Paris. Parmi les autres sujets événements de cette édition spécial luxe, Gala propose à ses lecteurs une interview du chanteur Alain Chamfort menée par sa fille ou l’entretien exclusif du nageur français Léon Marchand en route vers les Jeux olympiques de Paris, réalisé par Denis Brogniart.

« Au-delà de cette édition spéciale, la pagination de Gala, qui oscillait habituellement autour de 100 pages, augmentera légèrement pour les prochains numéros », explique Matthias Gurtler. Le prix en kiosque de 3,40 euros reste inchangé. En guise de premières synergies économiques et éditoriales, le groupe Figaro proposera dans les semaines à venir des offres d’abonnement prestiges, où les abonnés digitaux et print pourront avoir accès à Gala en plus de leurs titres habituels. Gala Croisette, le quotidien de 96 pages distribué à 15 000 exemplaires dans les grands hôtels, les restaurants et les lieux de sortie de la Croisette pendant toute la durée du Festival de Cannes, ainsi que les quinze éditions du quotidien Gala Paris, imaginé cette fois à l’occasion des JO 2024, seront consultables gratuitement en version PDF sur le kiosque digital du Figaro.

Les vidéos de Gala, qui s’impose comme le troisième compte média le plus suivi au monde sur le réseau social préféré des jeunes, TikTok (plus de 10 millions d’abonnés), vont aussi être diffusées sur lefigaro.fr. Gala devrait, par ailleurs, intégrer à la rentrée la grille des programmes de la chaîne Le Figaro TV, lancée en septembre dernier sur la TNT Île-de-France et les box des opérateurs télécoms.