Les ventes de voitures neuves en France ont poursuivi en septembre leur progression avec une hausse de 10,7% des immatriculations de véhicules particuliers neufs par rapport à septembre 2022, a annoncé dimanche la Plateforme automobile (PFA), qui représente constructeurs et équipementiers du secteur. Une bonne nouvelle après la forte hausse enregistrée en août, sur un an également. Au total, 156.303 voitures neuves ont été immatriculées en septembre, selon les données corrigées des variations saisonnières. Les ventes de véhicules utilitaires légers sont elles aussi en augmentation, grimpant de 7,3%, avec 32.939 immatriculations. À l’inverse, les ventes de véhicules industriels (plus de 5,1 tonnes) ont chuté de 35,7%, totalisant 2358 immatriculations.

Stellantis est resté en tête du marché des voitures particulières neuves en septembre en s’adjugeant 28% des ventes, mais les siennes ont baissé de 2,2% par rapport au même mois de 2022. Comptant à lui seul 43.710 immatriculations, le groupe Stellantis devance Renault (25,3% du marché) et Toyota, loin derrière (5,5%). Les ventes du groupe Renault ont bondi de 14,4%, avec 39.555 immatriculations. Celles du groupe Toyota ont plongé de 12,1%, à 8.622 immatriculations. Les ventes de l’ensemble des autres constructeurs ont progressé de 23,7% (64.416 immatriculations).

Les modèles électriques ont capté 19% des ventes totales de voitures particulières le mois dernier, soit une augmentation de trois points en termes de part de marché par rapport à septembre 2022 et une hausse de six points par rapport au même mois de 2021. Poursuivant sa progression sur le marché français, Tesla y a écoulé 5.557 voitures le mois dernier, enregistrant ainsi un bond de 60,5% de ses ventes par rapport à septembre 2022. Le constructeur californien, pionnier de l’électrique, voit ainsi sa part du marché des voitures particulières atteindre 3,55% en septembre, dépassant celles des marques BMW (3,14%), Mercedes (3,13%), Audi (3,11%) et Ford (3,09%).