«Le nôtre s’appelle le chariot surprise !». Après les «chariots mystère» d’Auchan, Carrefour – par la voix de son directeur exécutif Alexandre de Palmas – vient d’annoncer le lancement de ses «chariots surprises». Vendus au tarif de 49,90 euros, ils contiendront «l’équivalent de 150 à 160 euros de petit électroménager, papeterie, jouets ou encore linge de maison», précise le directeur de Carrefour qui remercie son concurrent Auchan «pour cette belle idée».
«Nous aussi, nous lançons nos chariots surprises», a fait savoir Alexandre de Palmas dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, évoquant «une multitude de produits mystérieux». Mais attention, «il n’y en aura pas pour tout le monde», annonce-t-il, citant seulement quelques magasins situés «dans le Nord, en région parisienne, en région lyonnaise et dans la région toulousaine». Pour un total d’environ «10 caddies par jour et par magasin».
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«Faire plaisir à nos clients, il n’y a rien de plus important», lance le directeur de Carrefour en direct du magasin de Wasquehal, dans le Nord, posant devant un chariot entouré de plastique noir dissimulant tout de son contenu. À l’intérieur, la promesse de trouver des pépites à utiliser ou consommer à la maison ou tout simplement à revendre, vendues «trois fois moins chères» que leur valeur initiale.
Un clin d’œil assumé à son concurrent direct Auchan, qui a mis en place des opérations «chariots mystère» dans 45 magasins depuis quelques mois, suscitant un énorme engouement sur les réseaux sociaux et attirant de nouveaux clients. De quoi relancer la consommation des ménages tout en leur garantissant des prix plus faibles, à l’heure où l’inflation pèse lourdement sur leur budget ? Sûrement, mais il n’en demeure pas moins qu’en cas de déception, le client ne peut ni rendre, ni échanger son caddie.
