Les Français pourront bientôt, en quelques clics, avoir une vision claire des allocations ou aides auxquelles ils peuvent prétendre. Pour aider les demandeurs d’emploi à évaluer le montant de leurs aides chômage et trouver des informations correspondant à leur situation, France Travail a annoncé jeudi le lancement d’un portail de simulateurs en ligne. Alors que l’indemnisation est « l’une des premières préoccupations face à la perte d’un emploi ou d’un changement d’activité professionnelle », l’opérateur public (ex-Pôle emploi) explique dans un communiqué avoir créé ce « point d’entrée unique » pour « faciliter l’estimation des allocations et des aides ». « Selon que l’on ait perdu un emploi, que l’on soit sur le point de reprendre une activité professionnelle, que l’on souhaite créer une entreprise ou démissionner, il n’est pas toujours aisé de trouver des informations claires, fiables et rapides », reconnaît France Travail.
Avec le portail (https://candidat.francetravail.fr/portail-simulateurs/allocations-et-aides/parcours/votre-situation), « en moins d’une minute, demandeurs d’emploi, salariés en activité, travailleurs indépendants, indemnisés par France Travail, bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) ou personnes sans allocation, peuvent désormais avoir en quelques clics une vision claire C », vante l’opérateur. Concrètement, après avoir renseigné quelques informations personnelles (âge, lieu de résidence) et professionnelles (en cours de formation, en perte ou reprise d’emploi, licencié économique…), la plateforme renvoie vers le simulateur qui correspond et vers l’information « la plus pertinente et adaptée ».
Tous les métiers listés n’ont pas de simulateur dédié, mais un intermittent du spectacle peut par exemple calculer le montant de ses allocations en renseignant quelques informations comme ses heures travaillées ou son salaire de référence. L’ensemble des allocations et des aides sont pris en compte, que ce soit « celles versées par France Travail (allocation d’aide au retour à l’emploi, aide à la garde d’enfant, allocation de sécurisation professionnelle…) et celles versées par la CAF ou la MSA (aides aux logements, prime d’activité, etc.) », précise le communiqué.