Fermé depuis le 18 avril, le tronçon de l’autoroute A13 fragilisé par des fissures rouvrira-t-il bien début mai ? Invité sur RMC ce lundi matin, le ministre chargé des Transports est revenu sur ce dossier scruté de près par les automobilistes empruntant cet axe passant par l’ouest parisien. Les nouvelles ne sont pas bonnes : la reprise du trafic, attendue normalement début mai, «sera probablement repoussée», a annoncé Patrice Vergriete. Le Figaro fait le point sur les dernières informations :
Une réunion technique est prévue ce lundi soir «pour faire un point complet de la situation et de préciser le calendrier de réouverture», avait expliqué vendredi le préfet des Hauts-de-Seine. Plusieurs hypothèses sont sur la table, entre une réouverture rapide ou une «plus longue», a précisé ce lundi matin le ministre des Transports. Une option allant de pair avec des «formules de substitution pour aider les habitants de cette partie de l’Île-de-France». Une fois réouvert, l’axe risque par ailleurs de ne pas être accessible pour tous les véhicules, a détaillé le membre du gouvernement : interrogé sur la perspective d’une reprise partielle, celui-ci a confirmé que «cela risque d’être le cas, très très probablement, au moment de la réouverture». pour faire un point complet de la situation et préciser le calendrier de réouverture».
Des «solutions d’amélioration» ont aussi été mentionnées par le ministre, comme des «offres complémentaires en termes de trains» ou des coups de pouce des plateformes de covoiturage. L’A14, toutefois, ne sera pas rendue gratuite. Cette piste avait été formulée par plusieurs élus, dont la patronne de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, ou le député (Renaissance) des Yvelines, Karl Olive, mais l’exécutif s’y oppose. «On a regardé, et ce serait peut-être encore pire que le mal, car on saturerait le tunnel de La Défense», s’est justifié Patrice Vergriete.
Vendredi, le préfet des Hauts-de-Seine avait annoncé la prolongation de la fermeture de l’A13, entre Vaucresson et Paris, alors que la reprise de la circulation était attendue dès le 1er mai. «De très faibles mouvements de terrain ont été observés. Il apparaît donc nécessaire de poursuivre les investigations engagées et de réaliser des analyses complémentaires», expliquait le représentant de l’État. En attendant, les usagers sont invités à trouver des solutions alternatives. L’axe, vidé des voitures, n’est pas désert pour autant : des promeneurs, sportifs et animaux s’y rendent de temps en temps, profitant d’un moment de calme rarissime sur une autoroute habituellement bondée.