La vision binoculaire est la capacité du cerveau à fusionner les images perçues par les deux yeux en une seule, nette et simple. Il se forme ainsi une image en 3D appelée vision stéréoscopique ou vision du relief. Fragile, car acquise tardivement dans le développement de l’Homme, cette vision binoculaire peut se voir altérée par diverses perturbations. Il peut s’agir de troubles oculomoteurs (strabisme, troubles de l’attention et des apprentissages), de l’évolution des modes de vie (alimentation, écrans) ou encore de bouleversements hormonaux.
Pour une vision binoculaire confortable et performante, il faut des axes visuels alignés, portés par des muscles oculomoteurs parfaitement fonctionnels et une correction optique adaptée.
Les orthoptistes sont les seuls professionnels de santé habilités à prendre en charge les troubles de la vision fonctionnelle. L’usage massif des écrans (de 3h à 5h/jour en moyenne) entraine une sollicitation excessive des muscles oculomoteurs et de la rétine ce qui, en vue de tenter de conserver une image nette par des ajustements inefficaces, vient altérer physiologiquement mais de manière réversible la vision binoculaire.
Appelée asthénopie visuelle, cette sursollicitassion entraine une gêne fonctionnelle plus ou moins quotidienne et chronique dont les symptômes, à la fois oculaires, visuels et généraux, sont variés: sensation de tension, sécheresse, lourdeur des paupières, picotements, douleur à la pression, vision trouble ou double, voile, baisse de vision, éblouissement, maux de tête, nausées, vomissement, somnolence, douleurs cervicales, vertiges, troubles de l’attention.
Seuls professionnels de la vision habilités à dépister et à prendre en charge les troubles de la vision fonctionnelle, les orthoptistes peuvent déterminer par un bilan orthoptique l’origine de l’asthénopie visuelle ou du trouble de la binocularité. A cette suite, ils peuvent conseiller:
Les techniques de rééducation ont nettement progressé ces dernières années, faisant passer la rééducation orthoptique dans l’ère du 2.0 . Ainsi, pour rééduquer leurs patients en fonction de l’origine de la gêne fonctionnelle, les orthoptistes disposent aujourd’hui d’un panel d’outils innovants mêlant nouvelles technologies et expertise orthoptique.
Les logiciels de rééducation permettent notamment au patient d’être proactif et de diriger lui-même sa rééducation par télécommande ou manette, sur casque de réalité virtuelle, en cabinet ou télé soin.
Pour les patients ayant des troubles de la posture ou d’équilibre d’origine visuelle, Orthatlantic les fait travailler sur tapis de marche ou plateforme d’équilibre. Pour les patients déficients visuels, tous les cabinets sont équipés du nécessaire en matériel de démonstration pour améliorer leur quotidien.
L’utilisation de ces nouvelles techniques permet une amélioration des performances visuelles et un meilleur traitement des troubles de la vision, qu’ils soient binoculaires (strabisme, insuffisance musculaire, amblyopie, trouble de l’équilibre d’origine visuelle), fonctionnels et résultant d’une malvoyance (basse vision) ou résultant d’une atteinte neuro visuelle (troubles des apprentissages scolaires, hyperactivité, déficit de l’attention, autisme, suite d’AVC, maladies neurodégénératives).
Pour une prise en charge (PEC) orthoptique optimale de la fatigue visuelle, il faut compter de 10 à 12 séances de 20 minutes chacune au rythme d’une par semaine en cabinet ou, pour plus de flexibilité, en télé soin.
A l’issue de sa PEC, le patient ressort avec des conseils Orthatlantic à appliquer au quotidien et d’éventuels exercices d’entretien.
Accélérateur de compétences, Orthatlantic propose aux orthoptistes qui rejoignent son réseau des formations mensuelles en interne et un coaching quotidien. Le logiciel métier utilisé permet une parfaite harmonie des pratiques et une communication interne facilitée.
Pour les patients, c’est la garantie d’accéder à un orthoptiste expert , à la pointe des technologies innovantes.
Fort de sa pertinence, Orthatlantic entend étendre son maillage territorial afin de mieux répondre aux attentes tant des orthoptistes que des patients.
En 2024, une dizaine d’ouvertures ou de fusions de cabinets sont prévues.
Contenu conçu et proposé par L’Agence Delta. La rédaction du Figaro n‘a pas participé à la réalisation de cet article.