Une mystérieuse maladie inquiète les propriétaires de chiens aux États-Unis. Des centaines d’animaux répartis dans au moins sept États américains – notamment le Colorado, le Rhode Island, l’Oregon, le New Hampshire et le Massachusetts, ont contracté une forte toux parfois suivie d’une détresse respiratoire. Cette sorte de pneumonie canine, très résistante aux traitements, a déjà tué plusieurs des animaux touchés, relate le Washington Post.

Les vétérinaires ont recensé les premiers cas en octobre. Un nombre anormalement élevé de chiens présentant les mêmes symptômes a afflué dans les cabinets. Ceux-ci commencent généralement par une simple toux qui évolue en pneumonie, avant de se muer en une détresse respiratoire sévère.

Les laboratoires d’analyse se mobilisent pour trouver un remède, alors que la maladie résiste aux antibiotiques. La propriétaire de Thunder, un Hutski mort en deux semaines après avoir été pris d’une toux subite, a fait part de sa détresse sur BFMTV. «Je veux témoigner : nos chiens tombent malades», s’est-elle exclamée en larmes, déclarant vouloir donner un «sens» à la mort subite de son chien, que deux semaines de traitement ​​et une facture vétérinaire de plus de 16.900 dollars n’ont pu sauver.

«Nous ne savons pas quelle en est la cause et nous ne pouvons pas dire avec certitude comment elle se transmet», a indiqué Lindsey Ganzer, vétérinaire dans le Colorado, dont le centre a reçu au moins 35 cas depuis le 20 octobre dont quatre sont décédés. La vétérinaire décrit les symptômes comme de la fièvre, de la toux, un manque d’appétit, des écoulements oculaires et nasaux, des éternuements et des difficultés respiratoires.

De nombreuses questions demeurent sur cette étrange maladie, comme son taux de mortalité ou son éventuelle contagiosité pour l’homme. Les scientifiques recommandent toutefois aux propriétaires d’éviter les contacts entre chiens, alors que l’agent pathogène potentiel a été détecté dans des prélèvements nasaux et de gorge, que les chiens peuvent se transmettre en jouant. «Je recommanderais fortement aux gens d’éviter les pensions, les garderies pour chiens, tout ce qui pourrait représenter un volume élevé de chiens dans un espace» a mis en garde Lindsey Ganzer citée par le Washington Post.