Au lendemain de l’annonce du départ de l’ingénieur Adrian Newey, le triple champion du monde de Formule 1 Max Verstappen a martelé qu’il ne quitterait pas l’écurie Red Bull, jeudi avant le Grand Prix de Miami.

«Pour l’instant, mon avenir est chez Red Bull», a affirmé lors d’un point presse le Néerlandais, qui est sous contrat avec l’équipe autrichienne jusque fin 2028.

Les rumeurs de départ de Verstappen ont enflé ces dernières semaines depuis que la guerre interne qui secoue l’écurie a éclaté au grand jour en février après des accusations de «comportement inapproprié» à l’égard d’une employée visant le directeur Christian Horner, qui a été blanchi depuis par une enquête interne.

Le départ de Newey, grand artisan de la réussite de Red Bull, où il officie depuis 2006 avec à la clé six titres mondiaux des constructeurs et sept chez les pilotes, serait lié à cette lutte de pouvoir selon la BBC et cela a relancé les rumeurs sur l’avenir du prodige néerlandais, qui est en conflit avec Horner.

Verstappen a par ailleurs démenti la rumeur d’une offre de Mercedes, qui lui aurait proposé 150 millions d’euros annuels pour s’attacher ses services.

«Même si c’était le cas, 150 millions… L’argent n’est pas le critère pour que j’aille quelque part. Je suis satisfait de ce que je gagne déjà. Ce qui compte, c’est la performance. Car je sais que si je cours pour la 5e ou la 6e place, je vais devenir grincheux», a-t-il souligné.

Le Néerlandais a également tenté de minimiser les conséquences du départ de Newey, qui constitue pourtant un coup dur pour Red Bull.

«Bien sûr, Adrian a eu un rôle extrêmement important dans les succès de Red Bull. Mais au fil du temps, son rôle a un peu changé et je pense que beaucoup de gens ne comprennent pas ce qu’il fait aujourd’hui. Je ne dis pas qu’il ne fait rien, mais son rôle a évolué. Beaucoup de personnes compétentes ont intégré l’équipe et l’ont renforcée», a-t-il fait valoir devant une nuée de journalistes.

«Evidemment, j’aurais préféré qu’il reste car on peut toujours s’appuyer sur son expérience. Mais je suis persuadé que le reste de l’équipe technique est très très forte», a-t-il ajouté.

En dépit de l’ambiance pesante au sein de l’écurie cette saison, Red Bull continue d’écraser la concurrence comme lors des deux années précédentes. Verstappen a en effet remporté quatre des cinq premiers Grand Prix de Fl et caracole en tête du championnat avec 25 points d’avance sur son coéquipier mexicain Sergio Pérez.