Insatiable Max Verstappen. Après la pole vendredi, le sprint samedi, le triple champion du monde a écrasé le Grand Prix du Brésil dimanche. Son 17e succès de la saison, le 52e en carrière. Le Néerlandais a devancé Lando Norris (McLaren) et Fernando Alonso (Aston Martin).

Le chaos au départ, Leclerc out dans le tour de chauffe

Verstappen en pole avec Charles Leclerc à ses côtés sur la première ligne, le départ promettait à Interlagos mais le Monégasque ne l’a jamais vu. La raison ? Un problème hydraulique dans le tour de chauffe et une perte de contrôle de la part du pilote numéro 16 de sa Scuderia Ferrari. Dans le mur dans le tour de formation, Leclerc était contraint à l’abandon et plongé en plein cauchemar. Le départ était donné, sans le Monégasque, et Verstappen le gérait parfaitement. Norris encore mieux puisqu’il passait de la sixième à la deuxième place, sautant Hamilton et les deux Aston Martin.

Mais derrière, c’était le chaos. Nico Hulkenberg et Alex Albon s’accrochaient dès le premier virage provoquant des incidents en cascade avec Oscar Piastri et Daniel Ricciardo. Les deux premiers abandonnaient et provoquaient la sortie de la voiture de sécurité puis le drapeau rouge au tour 3. La course était alors interrompue une vingtaine de minutes avant un nouveau départ avec Verstappen en pole devant Norris et Hamilton.

Le second start était encore maîtrisé par Verstappen mais le Néerlandais était rapidement mis sous pression par Norris sur les premiers tours avant de s’envoler définitivement vers la victoire. Norris se contenta alors de la deuxième place. Derrière, les batailles étaient nombreuses et notamment celle entre Fernando Alonso et Sergio Perez pour la troisième place, remportée par Perez. Pendant ce temps-là, les Mercedes étaient en perdition sans vitesse de pointe.

Des proies faciles pour les rivaux et cela poussa même George Russell à l’abandon en fin de course alors que Lewis Hamilton se contenta de la huitième place. Incapable de suivre le rythme de Pierre Gasly, brillant 7e, auteur d’une course solide au volant d’une Alpine implacable en ligne droite. Le sourire était de mise chez les Bleus puisqu’Esteban Ocon valida finalement un week-end positif pour les voitures bleues avec sa dixième place. À confirmer dans quinze jours lors du tout premier Grand Prix de Las Vegas.