Les députés LFI ont reçu mardi 7 novembre la représentante de l’Autorité palestinienne en France, Hala Abou Assira, à l’Assemblée nationale, d’où ils ont plaidé ensemble pour un «cessez-le-feu immédiat» dans la bande de Gaza, a constaté un journaliste de l’AFP.
«Halte au massacre à Gaza et en Cisjordanie, cessez-le-feu immédiat» : écharpes tricolores en bandoulière, des élus Insoumis, auxquels se sont joints des communistes, ont posé avec elle derrière une grande banderole portant cet appel, dans un jardin du Palais Bourbon.
Entourée de dizaines de députés, Hala Abou Hassira les a remerciés pour «ce moment solennel de soutien au peuple palestinien face au massacre perpétré contre lui dans la bande de Gaza». «Il y a urgence tout de suite d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza», a-t-elle déclaré devant des journalistes, plaidant pour «l’acheminement d’un couloir humanitaire en même temps qui permettrait la survie du peuple palestinien». «Le moment est très grave, la perte de vies civiles et innocentes est énorme de tous côtés, et il faut sauver les vies innocentes de tous côtés, palestiniennes et israéliennes», a-t-elle ajouté.
Plus tôt dans la matinée, la cheffe de file des députés Insoumis Mathilde Panot avait estimé devant la presse que la France «devrait avoir une voix forte pour appeler au cessez-le-feu immédiat et sans condition et surtout pour rouvrir le processus de paix». Un appel à une «trêve humanitaire» n’est pas suffisant selon Mathilde Panot, car laissant ouverte selon elle la possibilité de nouveaux bombardements israéliens à son issue.
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a rejeté mardi un cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas, déclenchée par l’attaque sanglante et d’une violence sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza qu’il contrôle. En représailles, Israël a juré d’«anéantir » le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens. Selon le Hamas, plus de 10.000 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens.