«Le 11 août 2024 au soir, quand s’éteindront les lumières sur les sites de compétition des Jeux Olympiques, ce ne sera pas la fin des Jeux. Car dès le 28 août débutera le match retour des Jeux de Paris 2024, avec les Jeux Paralympiques. Et ça va être dingue ! Car le retour des Jeux sera aussi le retour de la Flamme», annonce Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Allumée mi-août à Stoke Mandeville (à une cinquantaine de kilomètres de Londres), fief des premiers Jeux paralympiques en 1960, où elle restera quelques jours, la flamme effectuera son périple entre le 25 et le 28 août (date de la cérémonie d’ouverture, place de la Concorde). Il n’y aura pas de section de relais en Angleterre. Transférée en voiture jusqu’au tunnel sous la Manche, puis portée par 24 relayeurs britanniques, la flamme des Jeux paralympiques sera transmise sous le tunnel à 24 relayeurs français. Grégory Murac, directeur délégué du relais de la flamme explique : «Au moment où ils sortiront du tunnel, à Calais, la flamme sera, de manière digitale, envoyée dans onze autres villes du pourtour de la France.»

Valenciennes, Amnéville, Strasbourg, Thonon-les-Bains, Antibes-Juan-les-Pins, Montpellier, Lourdes, La Roche-sur-Yon, Lorient, Saint-Malo et Rouen seront alors éclairées et cadre d’un site de célébration et de relais. Le 26 août, sera lancée la convergence des flammes vers Paris (via Lyon ou Limoges). Le 27 août, les flammes viendront allumer les départements d’Ile-de-France. Un parcours qui célébrera l’histoire et le patrimoine nationaux (La Roche-sur-Yon, Arras), passera par des villes engagées dans le sport et les Jeux (Chambly ou Deauville), mettra en avant des «territoires qui s’engagent au quotidien pour la pratique sportive et pour l’inclusion», souligne Delphine Moulin, directrice des célébrations de Paris 2024, en citant Lorient, Blois, Châlons-en-Champagne, Vichy, Chartres ou Troyes. Avant le 28 août, de converger vers des points de relais dans Paris en vue de la cérémonie d’ouverture.

Environ 1000 porteurs, personnes en situation de handicap et valides (800 individuels et 200 dans le cadre de relais collectifs) défileront. Sur le même principe que celui retenu pour le relais de la flamme des Jeux olympiques : 200 mètres et 4 minutes. Habillés de la même tenue dessinée par Décathlon. Blanche, vierge de marque, portant juste des bandes orange sur les manches pour rappeler les dates des événements (26 juillet-11 août pour les JO ; 28 août-8 septembre pour les Jeux paralympiques). Des relayeurs portant la même torche que celle des JO dessinée par Mathieu Lehanneur.

Les porteurs de la Flamme auront pour ambassadeurs Mona Francis (championne d’Europe de Para triathlon), Laure et Florent Manaudou (champions olympiques de natation) et Dimitri Pavadé (médaillé d’argent aux Jeux Paralympiques de Tokyo en saut en longueur) lors d’une célébration au coût pris en charge par le comité d’organisation : «Il n’y aura aucun coût payé par les collectivités territoriales mais il il y a un cahier des charges avec des demandes aux villes (barriérage, accès eau, électricité…)», précise Grégory Murac.

Lors des quatre jours du relais de la flamme des Jeux paralympiques, il y aura, comme pour le voyage de la flamme olympique, un allumage du chaudron par le dernier relayeur de la journée. Le chaudron restera allumé vingt ou trente minutes, puis la flamme sera éteinte. Avant de reprendre son périple le lendemain…

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