La semaine dernière, les quotidiens madrilènes annonçaient que le Real Madrid avait un faible pour Erling Haaland en vue du prochain mercato estival, devant Kylian Mbappé. Mais ce mardi, la radio espagnole Cadena Ser a révélé que le club madrilène attendait que la capitaine de l’équipe de France «fasse le boulot» s’il voulait rallier la capitale ibérique l’été prochain. Une situation assez floue qui ne perturbe absolument pas Haaland, auteur d’un nouveau doublé dimanche à Stamford Bridgelors du match nul épique entre Chelsea et Manchester City (4-4).

Son agent, la Brésilienne Rafaela Pimenta, présente au stade Santigao Bernabeu mercredi dernier pour le match de Ligue des champions rentre le Real Madrid et le Sporting Braga au côté de la direction madrilène, s’est exprimé ce mardi dans les colonnes du média anglais The Guardian . Celle qui a hérité de l’empire de l’ancien agent italien Mino Raiola, n’a pas évoqué l’avenir de l’attaquant norvégien mais la très bonne relation qu’elle entretient avec lui et sas proches.

«J’aime traiter avec les Haaland car ils attendent du professionnalisme et ils communiquent clairement. Peu importe que vous soyez un homme ou une femme. Ils vous écoutent. C’est très rafraîchissant. Erling est incroyable avec les pieds sur terre. Il est très conscient de qui il est et de ce qu’il représente. Il ne fait pas d’illusion. Je n’ai jamais vu chez lui ces changements négatifs qu’apportent la gloire et la fortune. Il n’a que 23 ans mais il est si mature, si profond, si calme. Et il adore manger !»

La Brésilienne a par la suite évoqué son projet avec la star des Cityzens, qui peut devenir selon elle, le premier joueur à gagner 1 milliard d’euros avec l’industrie du virtuel. «Je ne dis pas que les frais de transfert atteindraient ce montant. Je veux parler de l’ensemble du package que vous générez tout au long de votre carrière. Aujourd’hui, vous pouvez jouer jusqu’à 35 ans. Il faut penser au salaire, aux frais de transfert, aux revenus de diffusion, aux sponsors, à la vente des billets, aux maillots. Avec un joueur comme Erling, cela grimpe à un milliard», a déclaré Pimenta.

«Les revenus dans l’industrie du jeu vidéo sont énormes. Dans le métaverse, je vends peut-être un Erling Haaland numérique pour 2 000 € à 100 millions de personnes en Inde, en Chine, au Brésil, au Mexique. Peut-être arriverons-nous un jour au moment où on vivra un match de football avec des lunettes, ce qui déclenchera les mêmes émotions que si j’y étais. Vous passez vraiment à la 3D avec l’expérience virtuelle», a continué l’agent du Norvégien.

«Alors peut-être que nous vendrons l’expérience du football, non seulement aux diffuseurs mais aussi à des individus qui n’ont jamais les moyens de se permettre ou de trouver un billet pour le Bernabéu ou l’Etihad. Ils peuvent vivre le jeu [sur le métaverse] comme s’ils y étaient. Alors, quand je dis un milliard, j’utilise des multiplicateurs au-delà du physique.» De quoi faire rêver le Real Madrid.