Y a-t-il une personne plus légitime que Tony Parker pour évoquer les débuts de Victor Wembanyama ? Invité de BFM Business ce jeudi, la légende des Spurs de San Antonio a jugé les premiers pas de «la nouvelle star» du basket français au sein de la franchise texane. En 12 matchs joués, «Wemby» s’est illustré par de bonnes séquences tout en éprouvant des difficultés face à des adversaires mieux armés. «Bien sûr que j’ai regardé ses premiers matchs. Lui, personnellement, fait un très très bon début de saison. Après, l’équipe c’est un peu plus difficile», a positivé Parker.
Jeune et en totale reconstruction, la formation coachée par Gregg Popovich reste sur six défaites de rang, dont la dernière concédée largement face au Thunder d’Oklahoma City (87-123), dans la nuit de mardi à mercredi. Titré quatre fois en NBA avec les Spurs en 17 ans de carrière (2001-2018), «TP» connaît l’exigence de la ligue nord-américaine. C’est pourquoi il demande de la patience vis-à-vis du prodige tricolore (19 ans). «Il a une équipe jeune autour de lui, a-t-il ajouté. Cela va prendre du temps avant qu’il ait une équipe capable de gagner des matchs régulièrement.»
Optimiste sur la réussite de Wembanyama, Parker l’est aussi pour l’équipe de France de Vincent Collet, attendue au tournant l’été prochain lors des Jeux Olympiques après un Mondial raté.
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«[Est-ce que regardez Wembanyama comme Platini regardait Zidane?] C’est un petit peu ça, c’est l’avenir du basket français, a conclu le président de l’ASVEL. C’est la nouvelle star. Je pense que le basket français est entre de très bonnes mains avec lui. Je pense que l’équipe de France aura un super avenir et j’ai hâte de voir les Jeux olympiques de 2024». D’ici le rendez-vous à Paris, «Wemby» a encore 71 matchs de NBA à disputer sous le maillot de San Antonio. Voire plus s’il parvient à hisser sa franchise en play-offs de fin de saison.
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