Le 5 mai 1992, avant le coup d’envoi de la demi-finale de Coupe de France entre le SC Bastia et l’Olympique de Marseille, une partie des tribunes du stade de Furiani s’effondrait, entraînant la mort de 19 personnes et faisant plus de 2.300 blessés. Un véritable choc. Alors pour commémorer cette catastrophe, il a été décidé qu’aucun match professionnel ne pourrait être joué le 5 mai. «En hommage aux victimes du drame national survenu en marge de la rencontre de Coupe de France disputée au stade Armand-Cesari de Furiani le 5 mai 1992, aucune rencontre ou manifestation sportive organisée dans le cadre ou en marge des championnats de France professionnels de football de première et deuxième divisions, de la Coupe de France de football et du Trophée des Champions n’est jouée à la date du 5 mai», indique la loi du 20 octobre 2021.
Le Sénat avait voté à main levée, sans modifications, le texte porté par le député corse Michel Castellani (Libertés et territoires), qu’avait adopté l’Assemblée nationale en février 2020. La proposition de loi a été inscrite à l’ordre du jour du Sénat dans le cadre d’une «niche» parlementaire réservée au groupe écologiste, qui compte en son sein le sénateur de la Haute-Corse, Paul Toussaint Parigi. Le vote du Parlement répondait à la demande du collectif des victimes et leurs familles, représenté dans les tribunes du Sénat, face aux réticences de la Ligue et de la Fédération…
Déjà bouleversée par aménagements de la LFP en faveur du Paris SG et de l’OL, engagés en Coupe d’Europe la semaine prochaine, la 32e journée présente donc une programmation très particulière. C’est pour cette raison que le choc LOSC-OL aura lieu ce lundi soir. Pour le football amateur, le texte prévoit l’organisation d’une minute de silence et le port d’un brassard noir les 5 mai.