Dernier match de l’année pour l’équipe de France en Grèce ce mardi (20h45). Un match sans enjeu ? «On ne va pas jouer demain pour ne pas gagner», martèle Didier Deschamps, désireux de voir les vice-champions du monde «faire la meilleure phase de qualification possible». «On est sur un sans-faute, et on veut rester comme ça», affirme-t-il encore. En effet, les Bleus ont remporté leurs sept matches dans les éliminatoires de l’Euro 2024. Ils sont évidemment déjà qualifiés pour le championnat d’Europe depuis un moment, et même déjà assurés de terminer en tête de leur groupe. Dans ces conditions, difficile de trouver de vraies motivations avant d’aborder cette rencontre à Athènes. D’ailleurs, le sélectionneur ne cache pas que «ce ne sera pas la même équipe» en Grèce que contre Gibraltar (14-0) samedi, à Nice.
Finalement, la principale motivation est encore de terminer en tête au classement Fifa. Et c’est possible. Évidemment, ça n’apporte rien dans les faits, sinon le prestige de finir en tête. Mais quand on est compétiteur dans l’âme, ce n’est pas rien. La preuve avec le 14-0 de samedi. Personne n’a obligé Kylian Mbappé à pousser, pousser et encore pousser pour marquer le plus de buts possible. Ils l’ont pourtant fait. «On en est à sept, il n’y a pas de limite, je veux la même application de la part de tout le monde. Le record, c’est 10, vous pouvez même l’exploser ! Ne vous freinez pas les gars !», avait lancé «DD» à ses joueurs pendant la mi-temps, à 7-0. Message reçu, on l’a bien vu.
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«À partir du moment où on était déjà qualifié, il fallait être tête de série par rapport à notre standing et notamment un classement mondial qui pourrait évoluer vu l’équipe devant nous», ajoutait Deschamps, après le carton face à Gibraltar. L’équipe devant les Bleus, c’est bien sûr l’Argentine, championne du monde en titre. Sauf que les Argentins ont perdu face à l’Uruguay (0-2) lors de leur dernière sortie. Ce qui laisse la porte ouverte à la France, qui n’a terminer en tête du classement Fifa qu’une fois, c’était en 2001.
Pour son dernier match en 2023, l’Albiceleste affronte son rival brésilien dans la nuit de mardi à mercredi (1h30), quelques heures après Grèce-France, pour le compte des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Mais le résultat du choc Argentine-Brésil n’aura peut-être aucune importance. En clair, si les Bleus s’imposent à Athènes, ils seront assurés de la première place au classement Fifa. Sinon, ils devront faire a minima le même résultat que Leo Messi et consorts. Rappelons que la Grèce est d’ores et déjà hors course pour l’Euro. «La motivation, je l’ai à chaque fois que je rentre sur un terrain, glisse Adrien Rabiot. Et on a des défis, des challenges qu’on se fixe, notamment finir avec le maximum de points dans ces qualifications. Si on fait mieux que l’Argentine contre le Brésil, on finit l’année en tête au classement Fifa. Ce sont des objectifs qu’on a en tête et cela peut nous aider». Chiche ?