Son avis sur l’absence de goal-line technology : «(dubitatif) Je me pose la question. On est au très haut niveau international, il n’y a pas de qualif’ en jeu. C’est surprenant qu’il n’y ait pas la goal-line technologie. On est au très haut niveau, mais si on avait dû jouer notre qualification, il n’y aurait pas eu plus de goal-line non plus. J’ai parlé avec les arbitres, ils pensaient à 99% qu’il y avait but mais pas 100%. Il n’y a pas une image complètement latérale par rapport à la ligne de but. Evidemment cela nous donnait la victoire. Mais ce n’est pas l’absence de VAR qui nous fait prendre deux buts en 15 minutes (en seconde période).»

L’opposition face à la Grèce : «Tous les matches sont difficiles, moi, je ne considère pas que la Grèce est une petite équipe. Le match aller a été compliqué, on l’a gagné 1-0. Ce soir (mardi), on joue aussi pour gagner, mais j’ai fait huit changements, évidemment cela va à l’encontre de la cohésion. Sur le papier, on peut dire ce qu’on veut, il y a ce qu’il se passe sur le terrain. La Grèce a montré des choses intéressantes en vue de son barrage en mars. Elle aura des possibilités de viser une place à l’Euro 2024.»

Mbappé remplaçant au coup d’envoi : «J’en ai discuté avec les joueurs, je voulais répartir les temps de jeu. Je tiens aussi compte du fait qu’il est concerné par un match dès vendredi (contre Monaco avec le PSG), sachant qu’on va rentrer à 5h du matin… Et il aura aussi un match de Ligue des champions mardi prochain (face à Newcastle).»

À lire aussiLes notes des Bleus: Kolo Muani buteur (trop) neutre, Fofana décisif, Koundé en souffrance

Son bilan en 2023 : «On est sur une année civile, et après l’arrêt de certains joueurs à l’issue de la Coupe du monde (Benzema, Lloris, Mandanda, Varane), notamment de cadres expérimentés, on a été excellent dans la transition en nous qualifiant sans soucis (pour l’Euro), en étant invaincu. On a un groupe rajeuni, qui garde cet esprit de compétiteur avec de la qualité et une mentalité qui me fait plaisir. L’équipe de France se maintient au très haut niveau, et c’est important, même si les joueurs changent. Il faut savourer et après basculer sur ce qui nous attend en 2024 avec l’Euro.»

Le choix de décaler Kolo Muani : «Je ne vais pas tirer un bilan individuel, mais de par les joueurs disponibles, je sais qu’il n’était pas dans sa meilleure position et le décaler le déresponsabilisait un peu dans le fait de marquer. Et il marque un très beau but (sourire). Randal est plus un joueur de côté, sans doute plus à l’aise aussi sur le côté droit, mais il y a aussi Ousmane (Dembélé). Au fil de la première mi-temps, il a été plus mobile, a travaillé, accéléré… Ce but va lui faire du bien.»

Si Fofana a marqué des points pour l’Euro : «Ils ont tous intérêt à marquer des points (sourire). Il y a une très forte concurrence, ils ont du temps de jeu et si tout le monde est disponible, je ne pourrai pas tous les prendre. Youssouf avec son but et même lors du premier match, a répondu présent. Ces matches doivent aguerrir certains joueurs. Même si la situation peut évoluer dans six mois. On a pu répartir le temps de jeu dans ces deux matches, au détriment de la cohésion, j’en suis conscient mais on ne peut pas tout avoir. L’objectif n°1 était de continuer à être performant et répartir le temps de jeu.»

Son avis sur le tirage au sort de l’Euro : «J’attends et je verrai (le 2 décembre). La chose la plus compliquée est de commenter un tirage. De par les pays qualifiés, cela laisse des possibles incertitudes. L’Italie sera en chapeau 4, il peut y avoir des groupes plus costauds que d’autres. On a tout fait pour avoir notre place en tête de série.»

Le peu de place disponible dans la liste des 23«Les joueurs que j’ai pris depuis mars seront là. Si tout le monde est disponible, je ne me vois pas prendre quelqu’un que je n’ai pas pris cette année. Il y a de la concurrence, des options différentes et on a un peu plus de réponses sur un grand nombre de joueurs.»

Propos recueillis en conférence de presse