Quelle ne fut pas la surprise de ces jeunes qui ont récemment reçu un avis d’imposition dans leur courrier. Ces dernières semaines, plusieurs personnes, vivant encore chez leurs parents, ont ouvert un courrier de la part de Bercy, leur réclamant plusieurs centaines voire milliers d’euros de taxe d’habitation sur une résidence secondaire. Comme le confirme la Direction générale des finances publiques au Figaro, les centres des impôts sont «fortement sollicités» depuis quelques jours à ce sujet. Et Bercy de plaider l’erreur informatique, liée à une automatisation d’une procédure.
Alors que les parents propriétaires déclarent depuis le début d’année leurs enfants sur la déclaration des occupants des locaux d’habitation, – ils doivent préciser par qui sont occupés leurs logements pour identifier les résidences secondaires -, le système a émis un avis au nom de ces jeunes, «inconnus fiscalement». Le couac vient donc de là. Lorsqu’un logement n’est pas déclaré comme occupé par un locataire, la taxe s’applique automatiquement. D’autant que si le gouvernement a supprimé cette taxe pour les résidences principales, elle reste de mise pour les résidences secondaires. Le syndicat Solidaires Finances publiques a beau avancer une hausse de 70% des avis de taxe d’habitation pour résidences secondaires (THRS) par rapport à 2022 dans un communiqué, le ministère, lui, dément ce chiffre. Selon les informations des Échos , qui cite le ministère, le nombre n’a augmenté que de 3% cette année pour atteindre les 4 millions.
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«Ce sont des situations très marginales identifiées par nos services et pour lesquels les taxes vont être automatiquement dégrevées», affirme-t-on toujours au ministère. Que faire si vous êtes concernés ? «Les jeunes doivent prendre contact au plus vite avec les centres des impôts. Une phase contentieuse va être mise en place», indique la Direction générale des finances publiques. «Dans le doute, il ne faut pas attendre, il vaut mieux prendre les devants.»