Les Celtics, leaders incontestés du championnat, portés par Jayson Tatum encore omniprésent, ont renversé une situation compliquée pour s’imposer après prolongation (121-118) aux dépens des Warriors, champions en titre, jeudi dans un remake enlevé de la dernière finale NBA.

Cette drôle de sensation – comme le chantait, au sein de Crosby Stills Nash

Car Jaylen Brown (16 pts, 9 rbds), pourtant en galère avec son shoot (6/18), a réussi, à 18 secondes du terme, son seul panier à longue distance du match. Et Boston de survivre, après avoir compté 11 unités de retard avant ce dernier quart-temps.

Dans l’«overtime», Tatum a repris la main, inscrivant cinq de ses 34 points. Au four et au moulin, il a également capté 19 rebonds (6 passes, 3 interceptions). Et son panier derrière l’arc, juste après celui de Al Horford (20 pts, 10 rbds, 3 contres) a fini de décourager les Warriors.

Stephen Curry (29 pts, 7 passes) a pourtant eu la balle de la gagne à la fin du temps règlementaire, mais son tir à trois points n’a pas fait mouche. Assez maladroit à l’exercice (6/18), il en a pourtant réussi un exceptionnel, du milieu de terrain, au buzzer de la mi-temps.

Il aura manqué aux Warriors la présence dans les derniers instants de Klay Thompson, sorti pour six fautes. Car il était dans un bon soir, ses 24 points s’ajoutant à ceux de Jordan Poole.

Méconnaissables même ces derniers temps, les Californiens ont en tout cas montré un tout autre visage et auraient pu envoyer un gros message à la concurrence avec un succès, mais cette défaite montre qu’ils sont sur la bonne voie, même s’ils glissent en 9e position à l’Ouest.

Pour les Celtics, cette huitième victoire de rang démontre leur volonté de ne rien lâcher, en tête à l’Est.

Avec ses Byrds, Crosby reprit ces paroles écrites par Pete Seeger, pionnier du folk américain, qui les emprunta lui-même à la Bible (Ecclésiaste 3:1-8). La roue tourne donc dans la vie, comme dans un match de basket et les Timberwolves en ont fait l’heureuse expérience, en battant les Raptors (128-126) malgré 14 longueurs de retard à neuf minutes du terme.

Sans Rudy Gobert ni Karl-Anthony Towns blessés, Minnesota (7e à l’Ouest) a pu compter sur D’Angelo Russell qui a inscrit au dernier quart-temps 16 de ses 25 points, Anthony Edwards ayant contribué à hauteur de 23.

Comme l’induit cet autre titre des Byrds, c’est en très haute altitude qu’évolue actuellement Joel Embiid, encore déterminant avec 32 points dans le succès Philadelphie à Portland (105-95). Son septième match d’affilée à au moins 30 unités.

Le pivot camerounais, auteur de paniers importants dans le money-time pour éteindre les velléités de come-back des Blazers pourtant distancés de 26 unités en première période, a ajouté 9 rebonds et 3 contres.

James Harden a été un solide lieutenant avec un triple-double (16 pts, 14 passes, 10 rbds). Ce quatrième succès consécutif permet à Philly (3e) de revenir à hauteur de Milwaukee (2e) avec le même bilan (29-16) à l’Est.

Au 4e rang stagne Brooklyn, défait à Phoenix (117-112), pour la quatrième fois d’affilée en l’absence de Kevin Durant. Kyrie Irving s’est réveillé trop tard (30 pts) face à Mikal Bridges (28 pts) et des Suns, 11e à l’Ouest, eux aussi en difficulté sans leurs stars, Devin Booker et Chris Paul.

Pour ce que ça vaut – selon la formule employée par Bufffalo Springfield, autre formation menée par Crosby -, c’est-à-dire pas grand-chose au niveau spectacle proposé, les Bulls se sont imposés (126-108) contre les Pistons lors du match délocalisé à Paris.