Marie-José Pérec, icône du sport français qui a réalisé le tirage au sort de Roland-Garros ce jeudi, «en veut un peu à (sa) main» d’avoir réservé à Rafael Nadal un premier tour difficile face au numéro 4 mondial Alexander Zverev, pour ce qui a toutes les chances d’être son ultime participation.

«Ma petite main aurait pu être plus gentille avec Nadal, non ? J’en veux un peu à ma main, a grimacé l’ex-athlète triple championne olympique. Quand j’ai entendu le «wouah» dans la salle (du tirage au sort, NDLR), je me suis dit «oh merde.»

«On avait envie de le voir (Nadal) démarrer autrement, doucement pour aller loin, mais là, d’un coup, il va falloir qu’il aille chercher quelque chose de très fort pour démarrer. Il est hors normes mais on aurait pu lui faire un petit cadeau au début, a-t-elle plaisanté. Je voudrais qu’on recommence (le tirage au sort) et qu’on vire toutes les grosses têtes de série, et faire quelque chose pour lui.»

«Bien sûr ! Maintenant que je l’ai foutu dans la merde, il faut bien que je vienne le supporter», a lancé Pérec. Pour elle, l’Espagnol est une personne inspirante. «C’est un gros travailleur, qui ne lâche rien, c’est ce que j’aime. Quand je le regarde, quand je l’écoute, ce que je ressens, c’est que c’est quelqu’un qui va au-delà de ce qui peut être fait. Je trouve ça très inspirant», a-t-elle conclu.