C’est grave docteur ? Victime d’une entorse à la cheville droite dimanche, lors de la victoire renversante du Paris Saint-Germain contre Lille (4-3), Neymar est dans l’attente. Si les premiers examens ont écarté l’hypothèse d’une fracture, il y en a encore d’autres au programme : «Un nouveau bilan ligamentaire sera effectué dans 48 heures», expliquait le PSG dimanche soir. «Encore et encore», déplore le principal intéressé sur les réseaux sociaux, lui qui ne connaît que trop bien les blessures à la cheville, les blessures tout court en fait et encore plus en février. C’est une véritable malédiction !
Jugez plutôt : 26 février 2018, fracture du métatarse (16 matches manqués). En 2019, «Ney» n’a devancé l’appel que de quelques jours avec une nouvelle fracture du métatarse le 24 janvier (18 matches). Contusion thoracique le 3 février 2020 (4 matches). Les adducteurs le 11 février 2021 (9 matches). Et donc désormais cette entorse de la cheville droite face au Losc. À voir combien de temps l’international brésilien de 31 ans sera écarté des terrains cette fois, lui que Kylian Mbappé qualifie de joueur «primordial» au bon fonctionnement du Paris Saint-Germain. «Reste fort Neymar. Toute l’équipe t’attend très vite», a indiqué le crack de Bondy sur les réseaux, après avoir écarté l’idée d’une «pique» envers le Brésilien lorsqu’il parlait d’hygiène de vie et de travail invisible après le Bayern, mardi.
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Évidemment, Neymar ne s’est pas blessé qu’en février. 28 passages à l’infirmerie pour lui depuis son arrivée au Paris Saint-Germain, en 2017, pour 222 M€. C’est conséquent… Interrogé sur la poisse qui ne lâche pas le club de la capitale, qui a d’ailleurs aussi perdu Nuno Mendes dimanche, Christophe Galtier a glissé ceci : «Il y a toujours une raison aux blessures, pas de hasard, le calendrier, l’enchaînement des matches… Mais ça complique les choses, c’est évident. C’est comme ça. Il faut faire le dos rond. On le fait et on va encore le faire, mais avec une victoire, c’est quand même plus agréable.»
Ce qui ne sera pas agréable, c’est de se passer de «Ney» dans les prochaines semaines. Certes, le numéro 10 brésilien, auteur d’une première partie de saison de très haut niveau, n’a pas brillé depuis le retour de la Coupe du monde. Mais le PSG n’a que peu d’options pour le remplacer, aucune idéale. Galtier n’a plus qu’à croiser les doigts pour que le verdict soit positif… Dimanche, certains échos état d’un certain optimisme dans l’entourage de l’ancien Barcelonais. Ce lundi, Le Parisien laisse entendre que son forfait contre le Bayern, le 8 mars, est plus que probable. «En interne, l’indisponibilité du numéro 10 parisien est estimée entre trois et quatre semaines», glisse-t-on dans les colonnes du quotidien francilien. Avant cela, Paris affrontera Marseille et Nantes. Sans doute sans «Ney»…