«On en avait besoin. Gagner dans le Tournoi, c’est toujours incroyable. Et gagner à Twickenham, cela rajoute une saveur particulière au match. On est satisfait, mais comme on se l’est tous dit, il faut garder les pieds sur terre. Et l’entraînement n’a pas changé. On a repris lundi les mêmes habitudes et on travaille encore plus dur pour ce week-end.»

«L’objectif samedi, c’est de construire notre match et notre victoire. Ce que l’on a fait le week-end dernier. Il y a eu certes un gros écart au score mais, si on regarde la première mi-temps, on a pris les points quand il fallait les prendre. On a su construire notre match. Il faudra que l’on soit sur la même lignée ce week-end. L’objectif premier, c’est de gagner ce match. On est tous conscient de ce que l’on a à faire pour reprendre éventuellement cette première place pendant quelques heures. Ou plus, on l’espère… L’autre objectif, c’est de remettre la même intensité que l’on a mise à Twickenham. Jouer juste comme on l’a fait, on se concentre sur ça. Plutôt que sur un éventuel score…»

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«C’est sûr que je n’étais pas content de mes deux premières prestations (face à l’Italie et l’Irlande, il était rapidement sorti après l’expulsion d’Haouas contre l’Écosse, NDLR). Je l’avais dit, je l’avais assumé. Après, quand on est dans cette situation, on peut se chercher des excuses, ou remettre la faute sur le staff ou ses coéquipiers. Mais on m’a appris, depuis que je suis tout petit, que ce n’est pas la solution. Il faut juste baisser la tête, travailler dur et faire le maximum pour revenir à son meilleur niveau. Ce week-end, j’étais assez content de me rapprocher de mon meilleur niveau. Je pense que je peux encore mieux faire et je vais continuer à travailler. (…) Depuis le début du Tournoi, on travaille énormément, on s’entraîne très dur. Et tout cela, cela a permis que, moi et l’équipe, on puisse enfin livrer un gros match face à l’Angleterre.»

«J’aime bien lire les articles positifs sur moi, mais je lis aussi les négatifs. Pour être honnête, que ce soit positif ou négatif, les seules choses qui me touchent et que je garde, c’est surtout l’avis de mes entraîneurs – en club ou en équipe de France – et de mes coéquipiers. On lit quasiment tous la presse mais, moi, je ne regarde pas tout le temps.»

«Cela fait quatre ans qu’il y a beaucoup de Toulousains en équipe de France, on commence à avoir l’habitude ! (Sourire) C’est important aussi pour n’importe joueur d’oublier son projet de jeu en club. On bascule sur ce qui se fait ici, différent de ce qui se fait à Toulouse. Au final, on va tous dans la même direction et on est tous connectés sur le terrain.»

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«Charles a déjà joué deuxième-ligne. Donc, si ça arrive, il le fera sans souci. C’est hyper important – et on en rigole souvent -, on est tous (les troisièmes lignes) capable de monter en deuxième ligne et de dépanner. Si jamais c’est Charles, il le fera sans souci. Si ça m’arrivait de le faire en fin de match, je le ferai aussi. (Il attend un peu) On me dit toujours que c’est là que je vais finir… (Sourire) Le retour de Charles en équipe de France s’est fait naturellement. Il était déjà bien intégré dans le groupe. C’est quelqu’un qui est important pour nous tous. Après, il n’y a qu’une vérité, celle du terrain, et il a sorti de très bons matches.»

«On lui a tous mis une petite claque à la fin de l’entraînement parce qu’il était en retard à la muscu… (Sourire) C’est super important que tout le monde soit sur le pont pour préparer ce genre de match. Il faut saluer ce qui fait notre force depuis quatre ans : l’effectif que l’on a. Je pense qu’il y a 60-70 joueurs qui sont vraiment compétents et qui peuvent porter le maillot. Samedi dernier, « Doudou » Aldegheri et Sipili (Falatea) ont été incroyables. Il faut saluer la profondeur d’effectif que l’on a dans le groupe France. (…) Uini va nous apporter ce qu’il nous apporte depuis 3-4 ans : c’est un joueur très physique, très dense dans les collisions, très bon en conquête. Il a plus de 30 ans, ce devrait sa 50e sélection ce week-end. Il a beaucoup d’expérience et sait jouer les matches de haut niveau.»