L’issue était prévisible. Ce samedi à Murrayfield, l’Italie a été battue par l’Écosse (26-14) et termine à la dernière place du classement sans aucune victoire au compteur. La Nazionale récolte donc la 12e cuillère de bois de son histoire et une septième consécutive.

Les Écossais, battus par les Bleus (32-21) et par l’Irlande la semaine précédente (722), terminent sur une bonne note. Malgré les absences de Finn Russell et Stuart Hogg, les coéquipiers de Blair Kinghorn (auteur de 21 points aujourd’hui) devraient conserver leur 3e place à l’issue de cette dernière journée.

Les Italiens ont poussé les Écossais à la faute en début de partie. Malgré un premier échec d’Allan face aux perches (4e), le futur joueur de l’USAP règle la mire trois minutes plus tard. Mais le XV du Chardon a réagi en suivant. Sur son aile et bien décalé par Jones, le colosse van der Merwe s’envole en bout de ligne pour inscrire le premier essai de la rencontre (12e). Un essai qui ne sera pas transformé par Kinghorn.

Sur le renvoi, Dempsey a lui aussi été pénalisé. Allan enquille et a permis aux siens de passer devant. Pendant près de 15 minutes, les Écossais ont fait le siège du camp italien. Après avoir longtemps buté sur la défense des Transalpins, Kinghorn – en parfait remplaçant de Russell – casse les plaquages de Fusco et Lamaro pour inscrire le deuxième essai de l’Écosse (30e). Ces derniers ont également raté une dernière action d’essai à la fin. (12-6 à la pause).

Les Italiens ont été pénalisés dès la reprise et ont encaissé un nouvel essai. Kinghorn, de nouveau, a inscrit son deuxième essai personnel. Servi par White sur le fermé, il a résisté aux plaquages de Negri et Brex pour permettre aux siens de faire le break (44e, 19-6). Le match va alors tomber dans un faux rythme où les maladresses viennent gâcher des actions. Les entrées du jeune frère de Paolo Garbisi, Alessandro, mais aussi celles de Zuliani et Ceccarelli vont permettre à l’Italie de revenir.

Paolo Garbisi est servi sur le fermé et tape un coup de pied rasant à suivre. Allan a récupéré le cuir et aplatit. Il n’a toutefois pas réussi à transformer (63e, 19-11). Trois minutes plus tard, l’ouvreur Garbisi a ajouté trois nouveaux points (19-14). Le match était alors complètement relancé et les Écossais balbutiaient leur rugby. Au terme d’une fin de match insoutenable et malgré les derniers coups de boutoir des Transalpins, les Écossais ont inscrit un dernier essai de 100 mètres par ce diable de Kinghorn et s’imposent laborieusement mais avec le bonus offensif.