Les membres du Comex ont été prévenus. Ce jeudi après-midi, sur les coups de 15h 30, une réunion a lieu pour entériner la nomination d’Hervé Renard. Le désormais ex-sélectionneur de l’Arabie saoudite, 54 ans, va s’engager avec la fédération française de football jusqu’à fin 2024 et succéder à Corinne Diacre, éconduite après la fronde de certaines joueuses majeures. Avec la nomination de l’ancien entraîneur de Sochaux et Lille, qui a refusé de prendre en main la sélection de Pologne à l’issue de la Coupe du monde, la FFF réussit un joli coup à tous points de vue.

La nomination de Renard, qui devrait faire sa première conférence de presse vendredi au siège de l’instance dans le XVe arrondissement de Paris, mettra un sacré coup de projecteur à des Bleues attendues lors du prochain Mondial (20 juillet-20 août en Australie et Nouvelle-Zélande) et bien entendu pendant les JO de Paris 2024. Sa mission est claire : faire briller la France et décrocher un titre. Par son expérience, son charisme, sa capacité à fédérer, Hervé Renard risque de bousculer les habitudes d’une sélection française un peu trop installée. Le technicien est arrivé ce jeudi matin en provenance de Riyad.

Renard, qui a fait sa réputation hors de nos frontières en remportant la Coupe d’Afrique des Nations (Zambie 2012, Côte d’Ivoire 2015), mais plus récemment en battant l’Argentine avec l’Arabie saoudite en ouverture de sa Coupe du monde, sera entouré d’Eric Blahic, qui connaît le football féminin, mais aussi de son adjoint Laurent Bonadéi, qui le secondait à Riyad. Le reste de son staff sera officialisé ce jeudi, et la présence d’une technicienne n’est pas à exclure. Pas le temps de souffler puisque l’homme à la chemise blanche annoncera vendredi lors de la conférence de presse son groupe pour les deux matches amicaux contre la Colombie vendredi prochain à Clermont-Ferrand, puis le Canada le 11 avril au Mans. Fumée blanche imminente.