L’équipe de France féminine est venue à bout, lundi soir à Stavanger (Norvège), la Slovénie (31-27). Un succès qui lui entrouvre la porte des quarts de finale du Mondial. Les Bleues, championnes olympiques en titre, abordent en effet avec le maximum de points (4) le tour principal, où elles seront opposées à la Norvège (4 pts également), l’Autriche (2) et la Corée du Sud (0). Les deux premiers de ce groupe, où figurent également la Slovénie (2 pts) et l’Angola (0), seront qualifiés pour les quarts de finale.
Les Françaises débuteront contre les Autrichiennes mercredi à Trondheim (18h00) pour s’ouvrir en grand la porte des quarts, voire empocher déjà leur billet.
Comme contre l’Islande samedi (31-22), elles ont soufflé le très chaud et le (légèrement) froid lundi soir face aux coéquipières d’Ana Gros, ancienne joueuse slovène de Metz et Brest.
Côté pile, ce jeu rapide et de contre-attaque – leur marque de fabrique -, assis sur une défense solide, avec Pauletta Foppa et Tamara Horacek en tête de pont, qui leur a permis de creuser un petit écart dès la 11e minute (9-6, Grandveau dans le but vide en supériorité numérique) et de le conserver jusqu’au bout.
«On savait qu’elles (les Slovènes) n’étaient pas spécialement rapides donc on a essayé de pousser toutes les balles. On en a peut-être perdu un peu beaucoup mais c’est le prix à payer», a estimé le sélectionneur Olivier Krumbholz.
Parmi les points positifs, également la performance de Hatadaou Sako (9 arrêts sur 22 tirs), entrée dans le but à la place de Laura Glauser en milieu de première période et dont le début de seconde période étincelant (trois arrêts sur les quatre premiers tirs) a donné un matelas d’avance encore plus confortable (22-17).
«On a réussi à construire le match. J’avais à cœur de pouvoir impulser l’équipe, de donner de l’énergie car on était dans un ’’down’’ (creux)», a déclaré Sako, qui a débuté en équipe de France en mars après avoir porté le maillot du Sénégal.
La jeune Léna Grandveau, alignée d’entrée à 20 ans au poste d’arrière droite (alors qu’elle est droitière) en raison de la blessure de Laura Flippes, a également brillé.
La Nantaise (6 buts sur 7 tentatives) a confirmé son excellent début de Mondial. C’est ainsi elle, d’un puissant tir en appui faisant mouche, qui a remis les Bleues dans le bon sens sur une action qui semblait bouchée et alors qu’elles peinaient (16-13, 26e).
Côté face, de nouveau quelques duels ratés face au gardien, comme ce penalty d’Alicia Toublanc juste avant la mi-temps (17-15), et un peu de précipitation sur certaines actions.
Conséquence: la France a seulement attendu les cinq dernières minutes pour se mettre à l’abri alors qu’elle a eu plusieurs occasions de prendre six buts d’avance.
«L’essentiel est fait, on a gagné de quatre buts, ce qui est tout à fait correct dans un match tendu, mais on n’a pas trouvé le moyen de s’écarter d’elles un peu plus. On a fait un match très sérieux, constant avec des performances individuelles qui montent en charge», a souligné Krumbholz, pensant également à Méline Nocandy (2/4), convaincante en seconde période.